S’exprimant au nom de la Syrie, le général Abdel-Razzak Moutlak a indiqué que la discussion a notamment porté sur les opérations de trafic transfrontalier, ainsi que sur les conflits frontaliers entre Beyrouth et Damas, sans oublier le dossier des paysans et des agriculteurs des deux pays. « Nous avons parlé des trafics en raison des circonstances par lesquelles passe la Syrie, notamment des trafics d’armes et de personnes recherchées de différentes nationalités », a précisé le général syrien, évoquant la facilité de ces infiltrations, « surtout en ce qui concerne les travailleurs clandestins soudanais, égyptiens et africains. Ils entrent en Syrie sans visas, puis au Liban, grâce aux trafiquants », a-t-il indiqué.
Quant à Omar Yassine, il a évoqué les problèmes entre propriétaires et agriculteurs des deux pays, notamment le cas de ceux qui veulent faire fructifier des terrains qui ne leur appartiennent pas. « Comme d’habitude, la coopération a été parfaite et très sérieuse. Nous avons mené les enquêtes nécessaires et nous allons régler les doléances des uns et des autres », a-t-il assuré.
Un communiqué a été publié à l’issue de cette réunion, dans lequel la Syrie a évoqué deux plaintes. La première concernant « certains Libanais qui coupent des arbres situés dans la localité de Jebbé et Ras Meera-Yabroud ». Quant à la seconde, bien moins anecdotique, elle accuse des « Libanais du village de Tfayl, dont les noms sont connus, d’introduire des armes de guerre en Syrie », assurant que le Liban s’est chargé de régler lui-même ce problème.
Que peuvent-ils introduire en Syrie ces pauvres Fallahs ? Des frondes ? ou des bâtons à glu pour attraper les oiseaux ? À moins qu'on se considère : oiseaux ! Anastase Tsiris
04 h 30, le 23 septembre 2011