Rechercher
Rechercher

Liban

Damas accuse des Libanais du village de Tfayl d’introduire des armes en Syrie

Le Conseil supérieur libano-syrien a parrainé hier une réunion de la sous-commission mixte des mohafazats de la Békaa et du Rif de Damas, en présence du caïmacam de la Békaa Omar Yassine, d’Ahmad Hajj Hassan, membre du Conseil supérieur, et de nombreux officiers.
S’exprimant au nom de la Syrie, le général Abdel-Razzak Moutlak a indiqué que la discussion a notamment porté sur les opérations de trafic transfrontalier, ainsi que sur les conflits frontaliers entre Beyrouth et Damas, sans oublier le dossier des paysans et des agriculteurs des deux pays. « Nous avons parlé des trafics en raison des circonstances par lesquelles passe la Syrie, notamment des trafics d’armes et de personnes recherchées de différentes nationalités », a précisé le général syrien, évoquant la facilité de ces infiltrations, « surtout en ce qui concerne les travailleurs clandestins soudanais, égyptiens et africains. Ils entrent en Syrie sans visas, puis au Liban, grâce aux trafiquants », a-t-il indiqué.
Quant à Omar Yassine, il a évoqué les problèmes entre propriétaires et agriculteurs des deux pays, notamment le cas de ceux qui veulent faire fructifier des terrains qui ne leur appartiennent pas. « Comme d’habitude, la coopération a été parfaite et très sérieuse. Nous avons mené les enquêtes nécessaires et nous allons régler les doléances des uns et des autres », a-t-il assuré.
Un communiqué a été publié à l’issue de cette réunion, dans lequel la Syrie a évoqué deux plaintes. La première concernant « certains Libanais qui coupent des arbres situés dans la localité de Jebbé et Ras Meera-Yabroud ». Quant à la seconde, bien moins anecdotique, elle accuse des « Libanais du village de Tfayl, dont les noms sont connus, d’introduire des armes de guerre en Syrie », assurant que le Liban s’est chargé de régler lui-même ce problème.
Le Conseil supérieur libano-syrien a parrainé hier une réunion de la sous-commission mixte des mohafazats de la Békaa et du Rif de Damas, en présence du caïmacam de la Békaa Omar Yassine, d’Ahmad Hajj Hassan, membre du Conseil supérieur, et de nombreux officiers.S’exprimant au nom de la Syrie, le général Abdel-Razzak Moutlak a indiqué que la discussion a notamment porté sur les opérations de trafic transfrontalier, ainsi que sur les conflits frontaliers entre Beyrouth et Damas, sans oublier le dossier des paysans et des agriculteurs des deux pays. « Nous avons parlé des trafics en raison des circonstances par lesquelles passe la Syrie, notamment des trafics d’armes et de personnes recherchées de différentes nationalités », a précisé le général syrien, évoquant la facilité de ces infiltrations, « surtout...
commentaires (3)

Que peuvent-ils introduire en Syrie ces pauvres Fallahs ? Des frondes ? ou des bâtons à glu pour attraper les oiseaux ? À moins qu'on se considère : oiseaux ! Anastase Tsiris

Anastase Tsiris

04 h 30, le 23 septembre 2011

Commenter Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Que peuvent-ils introduire en Syrie ces pauvres Fallahs ? Des frondes ? ou des bâtons à glu pour attraper les oiseaux ? À moins qu'on se considère : oiseaux ! Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    04 h 30, le 23 septembre 2011

  • Quelle honte que ce conseil libano-syrien. Cet accord imposé par le régime de Hafez El Assad est le pendant de l'accord qui devait être signé avec les israéliens (accord 14 Mai) et qui a été violemment rejeté par les Assad . Mais par la suite ils nous ont imposé les mêmes conditions économiques et politiques et militaires que l'accord rejeté. A la différence près, qu'au lieu du sionisme on a hérité du bassisme, ce qui n'est pas mieux. Au moins les sionistes ne torturent pas à mort leurs propres ressortissants. En ce qui concerne les arbres coupés, je propose de les rembourser à l'Etat bassiste à condition qu'ils nous remboursent les 15 milliards de dollars que nous a coûté l'occupation syrienne (chiffre minimal démontré par un économiste connu et concernant uniquement les détournements). Je ne parle pas des pertes humaines . Enfin , pour qu'il n'y ai plus d'arbres coupés par erreur, pourquoi ne tracerions nous pas des frontières au nord et au sud. Mais ce serait dommage pour les armes, car si Chebaa est dans nos frontières, le Hezbollah perd un argument de poids. Imaginez vous que le Hezbollah "insiste avec insistance" auprès des baassistes pour que le tracé ne soit pas fait et que dans cette réunion libano-bassiste, les mêmes du Hezbollah prennent note qu'un arbre a été coupé par des méchants paysans libanais. Quelle mascarade que ce hezb et son bataillon du CPL !

    Saleh Issal

    03 h 57, le 23 septembre 2011

  • Ah çà mon vieux,faut pas t'étonner!!!Depuis le temps que les armes suivent le chemin inverse...c'est même assez cocasse.Il y a des jours où je me demande vraiment si ces gens là ont un minimum de bon sens?!

    GEDEON Christian

    19 h 25, le 22 septembre 2011

Retour en haut