Le ministre de la Culture Gaby Layoun, accompagné de son épouse, effectue une tournée dans le Salon du livre d’Alger, avec son homologue algérienne Khalida Toumy.
« Si l’Occident est basé sur l’idée de majesté et d’immortalité, le monde arabe en soi est fondé sur la fierté, relayée par les coutumes et traditions, la magie et l’originalité, la romance et la diversité culturelle et spirituelle », a déclaré M. Layoun. Pour lui, « notre vision en tant qu’orientaux est la même, et mesure la raison avec le cœur, de sorte que nos comportements sont les produits de notre volonté, non de celle d’autrui ». C’est dans ce sens que le ministre de la Culture a joint le Liban à l’Algérie, où « la liberté émane de soi, et l’indépendance naît des idées ». Ainsi, ces deux pays ont pu assurer « un éveil et une volonté qu’aucune autorité, quelle qu’elle soit, ne peut vaincre », a affirmé M. Layoun.
Rappelant que c’est du littoral de Jbeil que Cadmos a pris le large pour répandre l’alphabet en Europe, le ministre a affirmé, non sans ironie, que « cela me rappelle, mes chers frères algériens, tous ceux qui nous enseignent les préceptes de liberté et de démocratie aujourd’hui ! » Et de conclure : « L’histoire préserve l’esprit qui se déploie dans le livre arabe et votre digne Salon. »
Arrivés à Alger mardi, le ministre Layoun et la délégation qui l’accompagne effectuent une visite qui vise à jeter les bases d’une coopération bilatérale dans le domaine de la culture. Hier, la ministre Toumy a exprimé la volonté de son pays de mettre en place un accord dans ce cadre, d’autant que le Liban « se distingue de son environnement par l’ouverture et l’innovation, dont nous espérons bénéficier », selon la ministre.
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