La Coalition de la jeunesse révolutionnaire d'Egypte, qui a joué un rôle clé dans la chute, le 11 février, du président Hosni Moubarak, ont annoncé leur intention de présenter des candidats aux élections législatives du 21 novembre. Cette coalition, formée dans les premiers jours de la "révolution du Nil" et composée de militants venant de tout le spectre politique, a précisé sur le site d'un réseau social suivi jeudi qu'elle présenterait sous son nom 200 candidats indépendants selon le système proportionnel par listes. Cette liste unique sera en concurrence avec celles des Frères musulmans et du parti libéral d'opposition Wafd, deux forces politiques existant sous l'ancien régime et qui sont, de ce fait, bien organisées.
"L'unité des forces révolutionnaires était le moyen pour nous de réussir à mettre à bas l'une des dictatures les plus bornées de la planète", explique la coalition sur sa page Facebook. "La coalition croit que notre grande révolution, pour laquelle des milliers de jeunes ont sacrifié leur vie, est aujourd'hui en danger", ajoute-t-elle en expliquant les raisons de son engagement.
Les élections à la chambre basse sont fixées au 21 novembre et celles pour la chambre haute débuteront le 22 janvier, chaque scrutin se déroulant en trois étapes, selon des indiscrétions de la presse égyptienne dominicale.
"L'unité des forces révolutionnaires était le moyen pour nous de réussir à mettre à bas...