La présidence française a démenti jeudi tout lien entre Nicolas Sarkozy et le financement de la campagne électorale en 1995 de l'ex-Premier ministre Edouard Balladur, dont il était l'un des plus proches collaborateurs, après l'inculpation de deux de ses amis. Dans un communiqué, l'Elysée a assuré que Nicolas Sarkozy n'avait "jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de cette campagne", dont il était le porte-parole et qui aurait pu, selon l'enquête de justice, être financée via un circuit de corruption ayant accompagné un contrat d'armement au Pakistan. "Tout le reste n'est que calomnie et manipulation politicienne", conclut la présidence française.
Un ami intime du président français Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire, 54 ans, a été mis en examen (inculpé) jeudi dans le cadre de cette enquête. Il était le directeur de campagne d'Edouard Balladur, lorsque celui-ci avait défié sans succès Jacques Chirac pour la présidentielle de 1995. La veille, un autre de ses proches, Thierry Gaubert, avait également été inculpé.
La justice française s'intéresse à un circuit de corruption présumé ayant accompagné la vente de sous-marins au Pakistan et qui étaient fabriqués à Karachi. A des commissions versées à des décideurs, légales à cette époque, se seraient ajoutées des "rétrocommissions" par lesquelles une partie des sommes revenait illégalement en France. Les enquêteurs cherchent à vérifier si le pactole ainsi constitué aurait pu financer la campagne d'Edouard Balladur.
Un ami intime du président français Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire, 54 ans, a été mis en examen (inculpé) jeudi dans le cadre de cette enquête. Il...
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