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Le bouclier antimissiles de l'Otan vise à défendre Israël, affirme Téhéran

Le bouclier antimissiles de l'Otan, dont la Turquie a accepté d'héberger les radars, vise avant tout à protéger Israël et constitue une "menace" pour l'Iran, a accusé jeudi le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, cité par l'agence officielle IRNA. "L'installation de ce système de radar (en Turquie) vise à défendre le régime sioniste, qui est en chute libre et que l'Amérique doit protéger directement", a affirmé le général Vahidi, interrogé sur la décision turque. "Nous ne permettrons à aucune force étrangère de menacer nos intérêts, et nous répondrons fermement à toute menace", a ajouté le ministre qui participait aux cérémonies marquant le 31ème anniversaire du déclenchement par les forces irakiennes de la guerre Iran-Irak (1980-88).

La Turquie a accepté début septembre d'accueillir un système radar d'alerte avancée de l'Otan destiné à détecter d'éventuels tirs de missiles menaçant l'Europe à partir du Moyen-Orient, un dispositif explicitement destiné à contrer toute menace iranienne. La décision d'Ankara, avec qui Téhéran essaye de développer des relations politiques et économiques, a été vivement critiquée par les dirigeants iraniens, qui ont exprimé leur "inquiétude" face à une mesure selon eux "sans justification" et qui va "créer davantage de tensions" dans la région.

Israël est le principal ennemi proclamé de l'Iran, qui appelle régulièrement à la destruction de l'Etat hébreu qualifié de "cancer" du Moyen-Orient.

 

Le bouclier antimissiles de l'Otan, dont la Turquie a accepté d'héberger les radars, vise avant tout à protéger Israël et constitue une "menace" pour l'Iran, a accusé jeudi le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, cité par l'agence officielle IRNA. "L'installation de ce système de radar (en Turquie) vise à défendre le régime sioniste, qui est en chute libre et que l'Amérique doit protéger directement", a affirmé le général Vahidi, interrogé sur la décision turque. "Nous ne permettrons à aucune force étrangère de menacer nos intérêts, et nous répondrons fermement à toute menace", a ajouté le ministre qui participait aux cérémonies marquant le 31ème anniversaire du déclenchement par les forces irakiennes de la guerre Iran-Irak (1980-88).
La Turquie a accepté début septembre d'accueillir un système...