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Moyen Orient et Monde - Israël

Le Parti travailliste élit son chef

Le Parti travailliste israélien, au plus bas de son histoire, élisait hier son nouveau président, le choix se portant entre une ancienne journaliste, Shelly Yacimovich, engagée exclusivement sur la scène sociale, et un ex-dirigeant syndicaliste Amir Peretz, plus à gauche. Les 66 310 adhérents du Parti étaient invités à voter. Lors du premier tour, le 12 septembre, les deux candidats arrivés en tête avaient pratiquement fait jeu égal.
Soutenue par des médias, Shelly Yacimovich, une mère célibataire, a fait du combat contre les injustices sociales son principal, sinon son seul cheval de bataille. Face à elle, Amir Peretz est considéré comme une « colombe ». Chacun des deux candidats tente de surfer sur la vague de contestation sociale sans précédent, qui a déferlé sur Israël depuis la mi-juillet, alors que le Parti travailliste totalement marginalisé n’a joué aucun rôle dans ce mouvement. Les deux postulants se présentent chacun comme le mieux placé pour stopper la descente aux enfers d’un parti qui s’est longtemps identifié à Israël, qu’il a gouverné sans interruption pendant 29 ans (1948-1977), mais qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Lors des dernières élections législatives en février 2009, le Parti travailliste n’avait remporté que 13 sièges, le pire score de son histoire. En juin 1992, il en comptait 44. Son influence s’est ensuite réduite encore en janvier 2011 après le départ de son ex-chef, le ministre de la Défense Ehud Barak, qui a fait défection avec quatre députés pour fonder un petit parti centriste afin de rester dans la coalition gouvernementale de droite de Benjamin Netanyahu.
Selon un sondage publié en début de semaine, le Parti travailliste dirigé par Shelly Yacimovich obtiendrait aujourd’hui 22 députés à la Knesset en cas d’élections législatives contre 18 sous la houlette d’Amir Peretz. Dans les deux cas de figure, la progression se ferait au détriment du Kadima, le principal parti d’opposition centriste, ce qui permettrait en fait à la coalition de droite actuelle de Benjamin Netanyahu de rester au pouvoir.
Si Shelly Yacimovich l’emporte, le parti devra se focaliser sur les questions sociales plutôt que le processus de paix avec les Palestiniens. En cas de victoire d’Amir Peretz, en revanche, les deux dossiers seraient traités à égalité, selon les analystes.
(Source : AFP)
Le Parti travailliste israélien, au plus bas de son histoire, élisait hier son nouveau président, le choix se portant entre une ancienne journaliste, Shelly Yacimovich, engagée exclusivement sur la scène sociale, et un ex-dirigeant syndicaliste Amir Peretz, plus à gauche. Les 66 310 adhérents du Parti étaient invités à voter. Lors du premier tour, le 12 septembre, les deux candidats arrivés en tête avaient pratiquement fait jeu égal.Soutenue par des médias, Shelly Yacimovich, une mère célibataire, a fait du combat contre les injustices sociales son principal, sinon son seul cheval de bataille. Face à elle, Amir Peretz est considéré comme une « colombe ». Chacun des deux candidats tente de surfer sur la vague de contestation sociale sans précédent, qui a déferlé sur Israël depuis la mi-juillet, alors que le...
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