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À La Une - ONU

Sleiman à New York : Le Liban est engagé au respect de la 1701 et du TSL

Le Liban assure en septembre la présidence tournante du Conseil de sécurité.

Le président Sleiman a été le huitième à prendre la parole à la tribune de l’Assemblée générale. Don EMMERT/

Le chef de l'État Michel Sleiman a prononcé le mot du Liban, mercredi soir, au siège de l'ONU à New York. Il y a mis l’accent sur les constantes libanaises, l’attachement à l’initiative de paix arabe, la nécessité d’un règlement équitable du conflit régional et l’importance de la reconnaissance d’un État palestinien. Ainsi que sur le droit du Liban à exploiter ses richesses naturelles, notamment le gaz et l’or noir enfouis dans sa zone maritime.

Le Liban "soutiendra les efforts" des Palestiniens "visant à obtenir la reconnaissance de l'État de Palestine et son admission comme membre à part entière des Nations unies", a déclaré M. Sleiman dans son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU.

Le président a en outre réitéré l’engagement du Liban à l'application des résolutions onusiennes, notamment celle relative au Tribunal international pour le Liban (TSL) chargé d'enquêter sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri (en février 2005). M. Sleiman a réaffirmé également l'engagement du Liban à l'application de la résolution 1701 et à la protection des soldats de la Finul. Il a plaidé pour la poursuite des efforts pour amener Israël à se conformer à la 1701 et à cesser ses violations du territoire et de l’espace aérien libanais, précisant que le Liban se réserve toujours le droit de libérer et de récupérer les terrains encore sous occupation israélienne à Chebaa, Kfarchouba et Ghajar.

M. Sleiman a, par ailleurs, annoncé la reconnaissance par le Liban du Conseil national de transition (CNT) en Libye, exhortant les responsables libyens à élucider le sort de l'imam Moussa Sadr et de ses compagnons disparus lors d'une visite à Tripoli en 1978.

Le président Sleiman a été le huitième à prendre la parole à la tribune de l’Assemblée générale, mercredi, après le Brésil, les États-Unis, le Qatar, le Mexique, la Russie, la France et l’Argentine.

Le président de la République s'est rendu, lundi, à New York, à la tête d’une importante délégation ministérielle, administrative, sécuritaire, économique, diplomatique et médiatique pour participer aux travaux de la 66e Assemblée générale de l’ONU.

Mercredi soir, le président libanais prendra part à la réception offerte par son homologue américain Barack Obama en l’honneur des chefs d’État et de gouvernement. Demain jeudi, il assistera à la réception organisée en son honneur par Nawaf et Sahar Salam, le représentant du Liban auprès de l’ONU et son épouse, à leur résidence, où seront conviés la communauté onusienne et les diplomates accrédités aux Nations unies, pour marquer la présidence par le Liban du Conseil de sécurité.

Jeudi également, le chef de l’État rencontrera le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, puis présidera le débat thématique du Conseil de sécurité sur la diplomatie préventive.

Le Liban assure en septembre la présidence tournante du Conseil de sécurité. Sa position est importante dans le cadre des efforts américains pour empêcher les Palestiniens d'obtenir les neuf voix sur quinze nécessaires pour faire aboutir leur demande. Si la démarche palestinienne ne recueillait pas les neuf voix nécessaires au Conseil de sécurité, les États-Unis n'auraient pas besoin d'y opposer leur veto.

Selon des sources diplomatiques, cette majorité n'est pas assurée.

Le chef de l'État Michel Sleiman a prononcé le mot du Liban, mercredi soir, au siège de l'ONU à New York. Il y a mis l’accent sur les constantes libanaises, l’attachement à l’initiative de paix arabe, la nécessité d’un règlement équitable du conflit régional et l’importance de la reconnaissance d’un État palestinien. Ainsi que sur le droit du Liban à exploiter ses richesses naturelles, notamment le gaz et l’or noir enfouis dans sa zone maritime.
Le Liban "soutiendra les efforts" des Palestiniens "visant à obtenir la reconnaissance de l'État de Palestine et son admission comme membre à part entière des Nations unies", a déclaré M. Sleiman dans son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU.
Le président a en outre réitéré l’engagement du Liban à l'application des résolutions onusiennes,...
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