Après l’accident de Fukushima à la suite d’un tremblement de terre et d’un tsunami le 11 mars, le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986 en Ukraine (ex-URSS), le conseil des gouverneurs de l’AIEA avait adopté la semaine dernière un nouveau plan d’action, mais sans caractère contraignant, pour les 432 centrales nucléaires répertoriées dans le monde, que l’assemblée générale, avec ses 151 États membres, doit ratifier. Le caractère non contraignant et sans calendrier, sous la pression notamment des États-Unis et de la Chine, de ce plan d’action a été critiqué en particulier par l’Allemagne et, dans une moindre mesure, par la France.
Sur le programme nucléaire controversé de l’Iran, Washington presse l’agence onusienne de fournir de plus amples informations quant à ses « inquiétudes grandissantes » au sujet du caractère éventuellement militaire du programme iranien. Hier encore, les États-Unis ont exhorté l’Iran à coopérer et à remplir ses obligations auprès de l’AIEA, si le pays veut sortir de son isolement. « Le gouvernement de l’Iran a le choix : il peut remplir ses obligations et restaurer la confiance internationale dans le caractère exclusivement pacifique de ses activités nucléaires, ou bien voir son isolement et la censure internationale augmenter », a ainsi déclaré le secrétaire américain à l’Énergie, Steven Chu, devant la 55e assemblée générale.
Enfin, dans la perspective de la tenue d’une conférence des Nations unies en 2012 sur une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient, préparée par une réunion de l’AIEA sur la dénucléarisation de la région à Vienne les 21 et 22 novembre, les pays arabes ont renoncé à présenter cette année une résolution condamnant Israël pour sa politique nucléaire. Israël, qui ne l’a jamais reconnu officiellement, est supposé disposer de l’arme atomique.
(Source : AFP)