En Libye, « nous avons de bonnes raisons de penser que nos sites de production sont en bon état en dépit du conflit », a déclaré M. de Margerie au quotidien allemand Handelsblatt, « nous devrions donc reprendre rapidement l’exploitation ».
Au-delà des activités déjà en place, Total voit « des opportunités pour de nouvelles affaires ». « Nous pouvons par exemple aider à développer l’exploitation au niveau local », dit-il.
Dans ce contexte, la nationalité française du groupe « peut aider », a reconnu le patron du géant pétrolier. « Mais il n’y aura sûrement pas de transfert de contrats de concurrents, il ne faut pas rêver », a-t-il tempéré.
En revanche « nous pourrions développer les activités de gaz naturel liquide, ou aider la société pétrolière nationale à exploiter de manière plus agressive et plus structurée ses réserves de pétrole et de gaz », a-t-il ajouté.
M. de Margerie a d’ores et déjà adressé un courrier au président du Conseil national de transition (CNT), qui s’emploie actuellement à former un gouvernement, afin de renforcer son partenariat avec le pays, « et la réponse était positive », a-t-il indiqué. Le groupe français veut présenter d’ici à la fin de l’année aux Libyens « une liste de propositions concrètes », a ajouté le patron de Total.
Le Français prend par ailleurs ses distances dans cet entretien avec l’énergie nucléaire, domaine dans lequel Total n’est pas présent mais affichait encore de grandes ambitions avant la catastrophe de Fukushima.
(Source : AFP)