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À La Une - Discrimination

Municipales en Arabie : 5 000 candidats, aucune candidate

Encore une fois, les Saoudiennes sont totalement écartées.

Un groupe de Saoudiennes devant un centre d'enregistrement des électeurs aux municipales à Jeddah, en avril dernier, pour revendiquer le droit de participer au scrutin. Photo archives./

Plus de 5.000 candidats, selon la commission électorale, se présentent en Arabie saoudite aux élections municipales, les deuxièmes dans l'histoire du pays. Un scrutin dont les femmes restent exclues. Selon la commission électorale, plus de 1,2 million d'électeurs saoudiens sont inscrits.

Ces élections doivent se tenir le 29 septembre afin de pourvoir la moitié des 285 sièges des conseils municipaux du royaume. L'autre moitié est nommée par le gouvernement.
Comme lors du premier scrutin en 2005, l'élection n'est pas ouverte aux femmes. Ni en tant que candidates, ni en tant qu'électrices.

Pour cette raison, une soixantaine d'intellectuels et de militants saoudiens ont appelé à boycotter les urnes. "Nous proclamons notre boycott de ces élections et nous en appelons à tous ceux qui ont le droit d'y participer comme candidats ou électeurs à les boycotter", ont annoncé les 67 pétitionnaires.

 

Le conseil de la Choura, une assemblée consultative dont l'ensemble des membres sont nommés, a recommandé d'autoriser les femmes à voter, mais pas à se présenter, lors des prochaine élections locales, qui auront lieu dans quatre ans, selon des sources officielles.

 

Samar Badawi, une Saoudienne, avait indiqué à l'AFP, en avril dernier, avoir déposé une plainte auprès du tribunal administratif de La Mecque (Ouest) contre le ministère des Affaires municipales pour avoir dénié aux femmes le droit de se faire enregistrer sur la liste des électeurs en prévision du scrutin municipal. Les femmes exigent "l'arrêt immédiat de toutes les mesures préparatoires au scrutin jusqu'à ce qu'un jugement soit rendu", avait-t-elle déclaré. "Notre principale revendication, c'est d'annuler le décret administratif qui nous interdit de voter et d'être élues dans les conseils municipaux", a-t-elle précisé, indiquant que le tribunal lui avait demandé de revenir dans 10 jours.
La semaine d'après, des Saoudiennes s'étaient symboliquement rendues dans un centre d'enregistrement des électeurs aux municipales à Jeddah pour revendiquer le droit de participer au scrutin. Mais le chef du centre leur avait signifié qu'elles étaient interdites d'enregistrement. Les autorités saoudiennes ont confirmé le 28 mars leur refus d'autoriser le vote des femmes aux prochaines élections.

 

Les élections municipales sont les seules élections ouvertes aux citoyens, masculins, en Arabie saoudite. Leur ouverture aux électrices, pour le scrutin de 2015, est une première concession politique aux protestataires saoudiens, libéraux, féministes, intellectuels, qui continuent de réclamer des réformes.
Le scrutin municipal devait se tenir en 2009, mais quelques mois auparavant, le gouvernement avait prolongé de deux ans le mandat du conseil sortant. 

Plus de 5.000 candidats, selon la commission électorale, se présentent en Arabie saoudite aux élections municipales, les deuxièmes dans l'histoire du pays. Un scrutin dont les femmes restent exclues. Selon la commission électorale, plus de 1,2 million d'électeurs saoudiens sont inscrits.
Ces élections doivent se tenir le 29 septembre afin de pourvoir la moitié des 285 sièges des conseils municipaux du royaume. L'autre moitié est nommée par le gouvernement.Comme lors du premier scrutin en 2005, l'élection n'est pas ouverte aux femmes. Ni en tant que candidates, ni en tant qu'électrices.
Pour cette raison, une soixantaine d'intellectuels et de militants saoudiens ont appelé à boycotter les urnes. "Nous proclamons notre boycott de ces élections et nous en appelons à tous ceux qui ont le droit d'y participer comme candidats...
commentaires (2)

Cher Chris, tous deux, sur deux chemins opposés mais qui se croisent. Anastase Tsiris

Anastase Tsiris

12 h 14, le 19 septembre 2011

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Commentaires (2)

  • Cher Chris, tous deux, sur deux chemins opposés mais qui se croisent. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    12 h 14, le 19 septembre 2011

  • Des hermaphrodites politiques...ils font comme les escargots...se reproduisent entre eux. A ceux qui renvoient dos à dos Iraniens et Saoudiens,je suggère une analyse sociale comparative...çà les fera sans nul doute changer d'avis!

    GEDEON Christian

    11 h 11, le 19 septembre 2011

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