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Lifestyle - Nouveau

Tinta negra, España te quiero !

Nada Ziadé a écrit en encre noire sur fond blanc sa passion pour l’Espagne. Elle a pour nom tinta negra*. Un espace réservé à l’art et la culture espagnols.

Nada Ziadé, heureuse dans cet espace dédié à la littérature espagnole.

C’est petit, 45m2, charmant, hospitalier et lumineux. Une belle invitation à découvrir l’art, la musique et la littérature espagnols. Ça sent le neuf tant dans la forme que dans le fond. Normal, tinta negra (encre noire) a ouvert ses portes le 7 juin dernier. Un choix de livres, des romans, des essais, des BD, des livres pour enfants, l’essentiel de la littérature espagnole traduite en arabe ou en français, de superbes livres d’art et magazines d’art, des DVD et des CD sont alignés sur les étagères. On y découvre en español, en inglès et en francès des novelas et autres libros à feuilleter. On y découvre aussi des sérigraphies de peintres espagnols, certains sont célèbres, qui sont également à vendre. Antonio Saura, Luis Feito, Joaquim Chancho ou encore Enrique Brinckmann et Alfredo Acain, entourant une sculpture intitulée Niña de fuego, fille de feu, de Randa Nehmé, inspirée d’une chanson éponyme. Le tout baignant dans une ambiance intime, signée Marc Dibé.
Derrière cette initiative, se cache Nada Ziadé, une férue de l’Espagne. « Je suis espagnole sans papiers ! dit-elle en riant, espagnole de cœur surtout. J’ai voulu être traductrice parce que j’étais une grande lectrice, confie-t-elle également. J’ai toujours aimé les langues. La littérature est ma passion. »
Alors qu’elle entreprend des études en sciences politiques, la jeune femme apprend la base de la langue avec la méthode – élémentaire – d’Assimil. « Je voulais surtout comprendre les paroles des chansons ! » Trois mois plus tard d’un monologue frustrant, Nada prend des cours avec un professeur privé. En un peu plus d’un an, elle commence à découvrir la littérature, en demande plus et s’inscrit à l’Instituto Cervantès pour la version originale ! La passion se transformant en obsession, elle offre ses services au même institut pour tout apprendre sur la culture du pays. Assistante du directeur dans les sujets culturels pendant six ans, elle devient responsable des activités culturelles et traduit même certaines œuvres littéraires. Deux fois par an, elle retourne à son pays d’adoption pour apprendre encore plus sur cette culture qui la comble et retrouver les amis forgés au cours de ces allers-retours. « J’ai tout appris durant ces années-là. J’ai eu la chance de rencontrer de nombreux auteurs et artistes. » C’est ainsi qu’est née l’idée d’ouvrir un espace à la fois galerie et librairie, dédié à ce pays lumineux et riche en figures célèbres. Une démarche, « une mission », corrige-t-elle, guidée surtout par une envie de partager connaissances et enthousiasme. « De nombreux lecteurs ne connaissent pas les grands noms de la littérature hispanique. Les autres découvriront de nouvelles choses, des artistes, et surtout approfondiront la langue. L’espagnol, conclut-elle, suscite toujours une passion chez ceux qui l’étudient. » La preuve...

* tinta negra, 120, rue Pharaon, Mar Mikhaël. Ouvert du lundi au vendredi, de 10h30 à 19h30, et les samedis de 10h à 19h.
C’est petit, 45m2, charmant, hospitalier et lumineux. Une belle invitation à découvrir l’art, la musique et la littérature espagnols. Ça sent le neuf tant dans la forme que dans le fond. Normal, tinta negra (encre noire) a ouvert ses portes le 7 juin dernier. Un choix de livres, des romans, des essais, des BD, des livres pour enfants, l’essentiel de la littérature espagnole traduite en arabe ou en français, de superbes livres d’art et magazines d’art, des DVD et des CD sont alignés sur les étagères. On y découvre en español, en inglès et en francès des novelas et autres libros à feuilleter. On y découvre aussi des sérigraphies de peintres espagnols, certains sont célèbres, qui sont également à vendre. Antonio Saura, Luis Feito, Joaquim Chancho ou encore Enrique Brinckmann et Alfredo Acain, entourant une...
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