Une patrouille des services de renseignements des Forces de sécurité intérieure formée de deux véhicules a été prise hier à l’aube (3h : 00) dans une embuscade sur le pont reliant Jlala à Chtaura dans la Békaa. Trois hommes armés ont arrosé de balles les deux véhicules, sans sortir de leur voiture, de type Mercedes et de couleur métallique, volée quelques heures avant l’attaque à Salam Rouphaël Massaad. Les tirs ont fait deux blessés parmi les agents des FSI, en poste à Jib Jennine : Élias Nasrallah, grièvement blessé, et Joseph Achkar, qui ont été transportés à l’hôpital de la Békaa.
Après l’attaque, les mesures de sécurité ont été renforcées dans la région, pour pouvoir trouver le véhicule des agresseurs, qui aurait fui selon l’enquête préliminaire en direction de la route internationale de Damas. Le véhicule a été finalement retrouvé à Jib Jennine dans un dépotoir de déchets, délaissé par les tireurs, qui l’ont entièrement incendié avant de fuir vers une destination inconnue. Les FSI ont mobilisé leur groupe spécial d’intervention pour l’identification et la poursuite des attaquants, alors que se multipliaient hier les réactions politiques à l’attaque.
Le ministre des Affaires sociales Waël Bou Faour a mis en garde contre « les atteintes sans précédent à la sécurité du pays, qui accompagnent, dans l’esprit des Libanais, une impression d’affaiblissement de l’État ». Effectuant une tournée dans le caza de Rachaya, lieu de l’attaque, le ministre du Parti socialiste progressiste a estimé que « le rôle du gouvernement et des pôles politiques est d’assurer une couverture politique aux divers organismes sécuritaires afin qu’ils puissent accomplir leurs devoirs, et de limiter par ailleurs les campagnes médiatiques dirigées contre ces organismes ».
Le député du bloc du Futur Ziad Kadri a lui aussi insisté sur « l’obligation qui incombe au gouvernement de protéger ses services sécuritaires », soulignant que « les attaques de nature politique qui visent les services de renseignements des FSI affaiblissent l’immunité de cet organisme, que le gouvernement a la charge de renforcer ».
Par ailleurs, l’enquête préliminaire a révélé hier un possible lien entre l’attaque de Jlala et l’affaire des sept Estoniens (remis en liberté en juillet, près de cinq mois après leur enlèvement, après des négociations menées notamment par le gouvernement français). Selon la chaîne télévisée New TV, le réseau responsable du rapt des Estoniens serait l’auteur de l’attaque contre les agents des FSI. La chaîne LBC fournit aussi des informations dans le même sens. La patrouille aurait été attaquée par « les membres restants du groupe impliqué dans l’enlèvement des Estoniens », explique la chaîne, signalant que la patrouille attaquée entamait une mission de poursuite de ce groupe, avec lequel elle se serait déjà affrontée la semaine dernière. Toujours selon la LBC, ce groupe est en reconstitution et prévoit de mener des opérations similaires contre les unités des FSI impliquées dans sa poursuite.
Par ailleurs, selon des sources de l’agence al-Markaziya, le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel a soulevé la question sécuritaire lors du dernier Conseil des ministres, faisant part d’un rapport du ministère sur le manque d’effectifs au sein des FSI et proposant deux solutions pour y remédier : la reprise des agents placés pour la protection des responsables politiques ou l’acceptation du bénévolat au service de l’institution qui assume actuellement des responsabilités ardues.
Après l’attaque, les mesures de sécurité ont été renforcées dans la région, pour pouvoir trouver le véhicule des agresseurs, qui aurait fui selon l’enquête préliminaire en direction de la route internationale de Damas. Le véhicule a été finalement retrouvé à Jib Jennine dans un dépotoir de déchets, délaissé par les tireurs, qui l’ont entièrement incendié avant de fuir vers une destination inconnue. Les FSI ont mobilisé leur groupe spécial d’intervention pour l’identification et la poursuite des attaquants, alors que se multipliaient hier les réactions politiques à l’attaque.
Le ministre des Affaires sociales Waël Bou Faour a mis en garde contre « les atteintes sans précédent à la sécurité du pays, qui accompagnent, dans l’esprit des Libanais, une impression d’affaiblissement de l’État ». Effectuant une tournée dans le caza de Rachaya, lieu de l’attaque, le ministre du Parti socialiste progressiste a estimé que « le rôle du gouvernement et des pôles politiques est d’assurer une couverture politique aux divers organismes sécuritaires afin qu’ils puissent accomplir leurs devoirs, et de limiter par ailleurs les campagnes médiatiques dirigées contre ces organismes ».
Le député du bloc du Futur Ziad Kadri a lui aussi insisté sur « l’obligation qui incombe au gouvernement de protéger ses services sécuritaires », soulignant que « les attaques de nature politique qui visent les services de renseignements des FSI affaiblissent l’immunité de cet organisme, que le gouvernement a la charge de renforcer ».
Par ailleurs, l’enquête préliminaire a révélé hier un possible lien entre l’attaque de Jlala et l’affaire des sept Estoniens (remis en liberté en juillet, près de cinq mois après leur enlèvement, après des négociations menées notamment par le gouvernement français). Selon la chaîne télévisée New TV, le réseau responsable du rapt des Estoniens serait l’auteur de l’attaque contre les agents des FSI. La chaîne LBC fournit aussi des informations dans le même sens. La patrouille aurait été attaquée par « les membres restants du groupe impliqué dans l’enlèvement des Estoniens », explique la chaîne, signalant que la patrouille attaquée entamait une mission de poursuite de ce groupe, avec lequel elle se serait déjà affrontée la semaine dernière. Toujours selon la LBC, ce groupe est en reconstitution et prévoit de mener des opérations similaires contre les unités des FSI impliquées dans sa poursuite.
Par ailleurs, selon des sources de l’agence al-Markaziya, le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel a soulevé la question sécuritaire lors du dernier Conseil des ministres, faisant part d’un rapport du ministère sur le manque d’effectifs au sein des FSI et proposant deux solutions pour y remédier : la reprise des agents placés pour la protection des responsables politiques ou l’acceptation du bénévolat au service de l’institution qui assume actuellement des responsabilités ardues.
Une patrouille des services de renseignements des Forces de sécurité intérieure formée de deux véhicules a été prise hier à l’aube (3h : 00) dans une embuscade sur le pont reliant Jlala à Chtaura dans la Békaa. Trois hommes armés ont arrosé de balles les deux véhicules, sans sortir de leur voiture, de type Mercedes et de couleur métallique, volée quelques heures avant l’attaque à Salam Rouphaël Massaad. Les tirs ont fait deux blessés parmi les agents des FSI, en poste à Jib Jennine : Élias Nasrallah, grièvement blessé, et Joseph Achkar, qui ont été transportés à l’hôpital de la Békaa. Après l’attaque, les mesures de sécurité ont été renforcées dans la région, pour pouvoir trouver le véhicule des agresseurs, qui aurait fui selon l’enquête préliminaire en direction de la route...