La France "salue la formation à Istanbul d'un conseil national syrien", a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères. "Toutes initiatives visant à unifier l'opposition et à ouvrir la perspective d'une Syrie démocratique et respectueuse de tous ses citoyens sont positives", a souligné dans une déclaration le porte-parole du ministère, Bernard Valero. Il a à nouveau dénoncé la "politique de répression brutale" du régime syrien, qui cherche, selon lui, "à diviser les communautés". Réunis à Istanbul, des opposants syriens ont présenté une liste de 140 membres de leur "Conseil national". Soixante pour cent des membres du Conseil, dont la création avait été annoncée le 23 août, vivent en Syrie.
Bernard Valero a, dans une déclaration séparée, affirmé avoir "appris avec horreur qu'un enfant de huit ans aurait été torturé et assassiné en Syrie". "Si cette information épouvantable était confirmée, elle serait une nouvelle preuve de la barbarie du régime syrien, qui s'enfonce dans l'horreur, qui rompt avec les derniers tabous et qui n'hésite pas à s'attaquer à des enfants pour terroriser sa population", a-t-il ajouté. Le porte-parole n'a donné aucune indication sur l'identité de cet enfant ni les circonstances de la découverte de son cadavre. Interrogé pour savoir ce qui lui permettait de dire que le régime syrien était responsable de sa mort, Bernard Valero s'est borné à répondre: "un certain nombre d'informations".
Bernard Valero a, dans une déclaration séparée, affirmé avoir "appris avec horreur qu'un enfant...