Cette rencontre entre les deux alliés au sein de l'Otan sera également l'occasion de parler des autres révoltes populaires agitant le monde arabe depuis janvier, en particulier en Libye, a précisé le conseiller adjoint de M. Obama pour la sécurité nationale, Ben Rhodes.
"Notre relation de travail avec la Turquie est étroite et fonctionne bien", a affirmé M. Rhodes, en remarquant que le gouvernement Erdogan avait aidé Washington lors du "printemps arabe" ces neuf derniers mois.
"Je pense que les deux dirigeants parleront des événements en Syrie, où nous sommes très inquiets, tout comme les Turcs, au sujet des actes du président Assad", a-t-il dit.
La Turquie a accepté d'accueillir un radar dans le cadre de la nouvelle version du bouclier antimissile de l'Otan en Europe, a remarqué M. Rhodes, ce qui représente selon lui "un témoignage très important de l'alliance entre les Etats-Unis et la Turquie".
Lors de cette rencontre, M. Obama devrait évoquer aussi la détérioration des relations entre Ankara et Israël à la suite de l'assaut meurtrier d'un bateau d'un convoi humanitaire pour Gaza en 2010.
"Nous avons encouragé la Turquie et Israël, deux amis des Etats-Unis, à dépasser leurs différends", a indiqué M. Rhodes.
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