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À La Une - Dans la presse

Moussa Sadr a été assassiné en 1978 en Libye, affirme un ex-juge pro-Kadhafi

Le quotidien panarabe al-Charq al-Awsat a rapporté vendredi en citant le dernier procureur général militaire du régime Kadhafi, aujourd’hui membre de la Haute Cour de justice libyenne, Mohammad Bachir el-Khoudar, que le colonel Kadhafi « s’est débarrassé de plusieurs hauts responsables (libyens) dont les ex-ministres des Affaire étrangères et de la Justice », Ibrahim el-Bachari et Ibrahim Bakkar, « par peur du nombre et de l’importance des informations qu’ils détenaient et qui menaçaient son pouvoir ». Il a également assassiné un grand nombre d’opposants, poursuit M. Khoudar.

Le juge révèle également au quotidien que l’imam chiite Moussa Sadr, fondateur du mouvement Amal, a été assassiné en Libye lors de sa visite en 1978 après une dispute avec le colonel Kadhafi. Après sa mort, l’imam Sadr a été enterré à Syrte, poursuit-il, puis son corps a été transporté à Sabha et vers d’autres villes par la suite.

En réponse à une question sur les raisons de l’assassinat de Moussa Sadr, M. Khoudar a répondu que l’imam « avait un agenda national et international, et le jour de son assassinat il avait rencontré Kadhafi et ont eu un différend important. L’imam Sadr a dit à Kadhafi : Tu es un mécréant, et il allait presque le frapper ». Le colonel Kadhafi a peut-être tué l’imam Sadr en réaction à ses propos mais la cause peut aussi bien être l’agenda international de l’imam, a expliqué M. Khoudar. Le juge a précisé que ce sont des gardes présents ainsi que des soldats toujours en vie qui lui ont révélé ces informations.

M. Khoudar affirme aussi qu’un corps et des ossements humains ont été retrouvés dans un frigo à Tripoli et que le corps retrouvé pourrait être celui du journaliste Badreddine Yacoub, qui était l’une des deux personnes qui avaient accompagné l’imam Sadr en 1978 en Libye.

En ce qui concerne les habits de l’imam Sadr et les passeports retrouvés dans un hôtel en Italie, il y a plusieurs années, M. Khoudar a déclaré que c’est le directeur-adjoint des forces de sécurité intérieure, « que tout le monde connaît », qui a pris ces objets pour les placer dans un hôtel en Italie.

 

Le quotidien panarabe al-Charq al-Awsat a rapporté vendredi en citant le dernier procureur général militaire du régime Kadhafi, aujourd’hui membre de la Haute Cour de justice libyenne, Mohammad Bachir el-Khoudar, que le colonel Kadhafi « s’est débarrassé de plusieurs hauts responsables (libyens) dont les ex-ministres des Affaire étrangères et de la Justice », Ibrahim el-Bachari et...
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