« La Journée internationale de la démocratie revêt cette année une importance particulière du fait que les peuples arabes connaissent une dynamique cruciale et historique dans le sens du passage vers une vie démocratique qui devrait mettre fin à une longue période de répression et d’oppression », note M. Hariri dans son communiqué.
« Je n’ai aucun doute que tous les Libanais, sans exception, ont une pensée aujourd’hui pour le peuple syrien frère qui paye quotidiennement, par le sang et le sacrifice, un lourd tribut pour obtenir sa liberté, qui est devenue un objectif sur lequel il peut miser, et pour édifier un régime démocratique auquel il aspire de toutes ses forces », ajoute-t-il.
« Le peuple arabe syrien frère, dans toutes ses composantes nationales et religieuses, représente aujourd’hui le symbole de la dignité arabe et un modèle à suivre pour les peuples qui luttent en vue d’obtenir leurs droits et de réaliser leur aspiration à la mise en place d’un système démocratique pluraliste. Celui-ci serait de nature à satisfaire les espoirs du peuple syrien dans une alternance permettant à la Syrie de passer à une phase où la voix de la démocratie primera sur celle des régimes policiers », souligne-t-il.
Et de poursuivre : « Le pari que nous faisons sur la dynamique des peuples arabes est le fruit de l’engagement historique du Liban en faveur des causes de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme. Il ne s’agit pas là d’un simple pari et ne sera pas une attitude conjoncturelle liée à l’évolution des relations libano-syriennes, qui ont connu au cours de longues décennies des périodes de tiraillements, de manque de confiance et de confusion. Les Libanais misent sur l’extension de la sphère démocratique au sein de leur nation arabe, ainsi que sur le succès de l’expérience du peuple syrien dans ses nouvelles options. Ce pari est fondé sur des convictions profondes et sur le rôle joué par le Liban en tant que base essentielle des libertés arabes. »
« Il est déplorable de constater que cette dynamique arabe dans le sens de la démocratie intervient à un moment où le système démocratique au Liban subit des revers du fait de la politique de discrimination et des tentatives d’élimination de l’autre », relève le chef du courant du Futur. « En ce jour, ajoute-t-il, nous exprimons de véritables craintes au sujet du sort du système démocratique. La source de ces craintes est connue de tous les Libanais et de tous ceux qui veillent à préserver le message démocratique du Liban dans cet Orient arabe. La source de ces appréhensions est et restera le diktat des armes en toutes circonstances. Les armes sont le premier ennemi de la démocratie. Elles sont l’ennemi de la stabilité, laquelle devrait être le solide rempart du système démocratique. »
« Il reste qu’en dépit de tout, nous réaffirmons notre totale confiance dans la capacité du peuple libanais à défendre notre système démocratique face à toutes les tentatives de le frapper de la part d’un État ou d’une quelconque faction étrangère », conclut-il.
--Mr.Yazbeck , vous déformez à votre les propos de N.Gemayel. Je vous rappelle ce qu'il a dit il y a 2 jours : " Et lorsqu’ils donnent à croire (le président et le patriarche) que l’armée libanaise est incapable de protéger toute seule le Liban et que, de ce fait, on autorise une faction à porter les armes, ils sont tous deux en train d’encourager les Libanais, en particulier les chrétiens, à porter eux aussi les armes"
07 h 06, le 16 septembre 2011