« Il ne suffit plus de se solidariser avec le peuple syrien, il faut concrètement le protéger », a affirmé le député.
« Un bain de sang se produit en Syrie, de l’aveu même de la Ligue arabe, qui a demandé l’arrêt immédiat de l’effusion de sang, a insisté M. Kabbara. Et pendant ce temps, le gouvernement libanais coordonne ses positions avec le régime du président Assad, afin de mieux persécuter les Syriens réfugiés au Liban et les condamner à une mort certaine, en les livrant à leur régime. Chose qui est en contradiction totale avec les principes internationaux et, en fin de compte, avec les principes éthiques. »
« Certains mettent en garde contre les conséquences qu’aurait, sur les chrétiens du Liban, une accession au pouvoir des sunnites, en Syrie, a ajouté M. Kabbara. Mais est-ce que les sunnites ont jamais persécuté les chrétiens à l’époque de l’indépendance, que ce soit en Syrie ou au Liban ? Les sunnites ont gouverné la Syrie jusqu’en 1970 ? Quand donc ont-ils persécuté les chrétiens ? Quand donc le christianisme politique a-t-il été pris pour cible ? N’est-ce pas par l’armée d’Assad, depuis la guerre des Cent-Jours en 1978, jusqu’à la chute finale du 13 octobre 1990 ? »
« Qui a donc persécuté et assassiné les leaders de ce qu’on appelle minorités ? a enchaîné Kabbara. Est-ce les sunnites qui ont assassiné Kamal Joumblatt ? Est-ce les sunnites qui ont assassiné Bachir Gemayel ? Est-ce les sunnites qui ont assassiné René Moawad ? Et le journaliste-parlementaire Gebran Tuéni et le journaliste Samir Kassir ? Ou encore les députés Pierre Gemayel et Antoine Ghanem ? Ou le communiste Georges Haoui ? Est-ce les sunnites qui ont tenté d’assassiner Marwan Hamadé, Élias Murr ou May Chidiac ? Pourquoi effraie-t-on les chrétiens avec les sunnites ? »
Et M. Kabbara de souligner que les attentats contre les églises, en Irak, ont commencé quand el-Qaëda s’est allié avec l’Iran et a lancé ces attaques à partir de ce pays. Et de relever l’incohérence de la politique de Moscou, qui appuie le régime d’Assad, tout en affirmant que les attaques contre ses forces dans le Caucase sont le fait d’el-Qaëda, qui lance ces attaques à partir de l’Iran, l’allié stratégique du régime syrien.
Les Frères musulmans
De son côté, dans un entretien accordé à Magazine, qui paraît aujourd’hui, le député Tammam Salam met en garde contre ceux qui cherchent à utiliser les courants extrémistes comme épouvantails. « Les Frères musulmans ne sont pas nécessairement extrémistes, a-t-il dit. Nous avons l’exemple de la Turquie, de l’Indonésie et de la Malaisie. Les Frères musulmans, ou la Jamaa islamiya se trouvent dans des pays arabes et y ont leur place, comme en Égypte, en Tunisie, en Libye, en Algérie et en Syrie... Nous respectons leurs convictions. Ils peuvent être constructifs. Avoir des préjugés à leur égard n’est pas permis. Le radicalisme existe dans toutes les communautés. »
Mme. Carine FARES ! Mais qui a soutenu les factions CHIITES au debut de la guerre ? ! L'Etat, pour Contrer les Palestiniens ; et Les Palestiniens, pour Contrer L'Etat ! C'est tout SIMPLE.
11 h 43, le 16 septembre 2011