L’Orient-Le Jour avait soulevé le danger que pouvait représenter l’accord conclu entre Israël et Chypre au sujet du partage des ressources gazières et du forage en Méditerranée que la Turquie, qui soutient le Liban, juge « illégal ». Ankara avait prévenu « que les choses risqueraient d’aller plus loin ». Ban Ki-moon a laissé clairement entendre « qu’il avait bien reçu des lettres du Liban comme d’Israël sur cette affaire, assurant néanmoins que cette question » doit être résolue à travers des négociations bilatérales.
Un moment de « turbulences exceptionnelles »
Le secrétaire général a également évoqué dans sa conférence les grands défis qui nécessitent une attention particulière : l’onde de choc du printemps arabe, les conflits actuels dans certains pays en transition, la paix au Moyen-Orient, les changements climatiques et les maladies transmissibles. « Les dirigeants du monde vont se réunir dans un moment de turbulences exceptionnelles et de grande anxiété. La crise économique globale continue de secouer les banques, le monde des affaires, les gouvernements et les familles dans le monde », a-t-il dit.
« Nous savons que les Nations unies restent notre meilleur espoir pour construire un monde plus sûr, plus sécurisé et plus juste. Nous savons que sauver la planète nécessite d’investir dans les peuples, particulièrement les femmes et la jeunesse. Le développement durable est la voie du futur », a-t-il martelé. Il a également réitéré la nécessité de renforcer les outils de prévention des conflits et des catastrophes naturelles. « Nous savons que nous devons consacrer de nouveaux efforts pour assister les nations en transition, de la guerre à la paix, de l’autocratie à la démocratie, de la pauvreté à la prospérité », a-t-il expliqué.
« Cela suffit ! »
Le patron de l’ONU a en outre rappelé la tenue, la semaine prochaine, en marge du débat annuel de l’Assemblée générale, d’une session spéciale sur la Libye. Et s’agissant du processus de paix au Moyen-Orient, le chef de l’ONU s’est dit profondément troublé par le manque de progrès. « Cela suffit ! » a-t-il lancé, appelant à la reprise du dialogue entre les Palestiniens et les Israéliens et à l’établissement d’une solution à deux États.
La guerre pour le pétrole semble imminente dans un Moyen-Orient qui connaitra certainement un changement géographique , à l’ instar de Irbil capitale du Kurdistan . Nazira.A.Sabbagha
07 h 01, le 16 septembre 2011