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Nos Lecteurs ont la Parole

Bravo « notre » Nadine !

Tania ABOURROUSE
Un magnum de Dom Pérignon particulièrement riche en bulles, secoué tout au long de ces 90 minutes, et qui, comme lors du sacre des champions, va nous permettre d’arroser de gloire notre Nadine Labaki... Amal !
En signant ce chef-d’œuvre, elle ne s’appartient plus, cette merveilleuse créature, elle devient « notre » Nadine, notre emblème.
Elle crache, vomit et hurle tout ce que toute femme aurait voulu exprimer.
Bravo ya batalé, ya « Hiléné Ekht el-Chabeb » ! Et les autres, Afaf, Takla, Fatmeh, Rita, Saydé... ya latif !
Passer des éclats de rire aux chaudes larmes qui brûlent mes joues, aux sanglots refoulés qui bousculent mon cœur vers mes escarpins beiges en entraînant mes entrailles sur son passage. Je guette à gauche, à droite : le sanglot bruyant de ma Joy me réconforte...
Celui d’Amine aussi. Gina et Michka moins net, mais bien là ! Et le ballet des mouchoirs... Adorée Saydé et ses « tizi » par-ci, « tizik » par-là. Takla qui nous sert une apothéose, déchirée par le pire drame qui puisse arrive à une mamma et qui court voir la Vierge, la toise, l’insulte et la menace, sans nous laisser penser un instant qu’elle n’y croit plus. Mon Dieu !
Amma el-sitt Yvonne, ya latif ! Où l’as-tu trouvée, Nadine ?
Nous nous sommes posé la question tout au long de notre voyage retour du Mk2 Bibliothèque François Mitterrand où passait ce chef-d’œuvre en avant-première.
Bouna Ostantin... Est-ce le même que celui de Lilly Caramel ? Le fabuleux cheikh son ami, Roukoz, Issam, Rabih, Abou Ahmad et Nassim.
Il y avait de quoi siroter, boire, déguster chaque instant de ce très grand moment.
Ce moment qui peut révolutionner d’un tout autre printemps notre région du monde. Et un jour faire partie pour sa littérature et sa philosophie du programme des lycées.
La préparation du festin « Hachichit Albé » va mettre du baume sur nos cœurs meurtris et avant la finale monumentale et sa cascade d’espoir et d’infinie tristesse. Whalla’ lawein’.
Un tout, ce film. Chaque chapitre, un puissant message. Et, le bouquet, un « Khalassssss » à la folie meurtrière qui s’est emparée des humains.
Ce soir, l’hommage que Frédéric Mitterrand t’a rendue, Nadine, le soir de la clôture de Cannes, n’a plus de secret pour moi : un tsunami. Et les répliques alors...

Tania ABOURROUSE
Un magnum de Dom Pérignon particulièrement riche en bulles, secoué tout au long de ces 90 minutes, et qui, comme lors du sacre des champions, va nous permettre d’arroser de gloire notre Nadine Labaki... Amal ! En signant ce chef-d’œuvre, elle ne s’appartient plus, cette merveilleuse créature, elle devient « notre » Nadine, notre emblème.Elle crache, vomit et hurle tout ce que toute femme aurait voulu exprimer.Bravo ya batalé, ya « Hiléné Ekht el-Chabeb » ! Et les autres, Afaf, Takla, Fatmeh, Rita, Saydé... ya latif ! Passer des éclats de rire aux chaudes larmes qui brûlent mes joues, aux sanglots refoulés qui bousculent mon cœur vers mes escarpins beiges en entraînant mes entrailles sur son passage. Je guette à gauche, à droite : le sanglot bruyant de ma Joy me réconforte...Celui d’Amine aussi. Gina et...
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