Conciliabules entre les ministres Ali Hassan Khalil, Mohammad Fneich et Gebran Bassil, hier, au cours de la réunion au Sérail.Photo Marwan Assaf
« Tout conflit, quelle que soit son ampleur, finira un jour par un dialogue, une entente et une réconciliation. Notre histoire ancienne et moderne en témoigne. Qu’avons-nous à ne pas tirer les leçons du passé pour éviter de plonger le pays dans plus de dispersion, de craintes et de conflits et à cesser cette succession d’insultes que nous avons honte d’écouter et que nous ne pouvons expliquer devant les frères et les amis qui prennent l’intérêt du Liban à cœur et qui viennent nous poser des questions en tentant de nous apporter leur aide », a souligné le Premier ministre.
« Les expériences du passé nous ont appris que le dialogue reste le moyen le plus important de résoudre les problèmes, a-t-il ajouté. Les circonstances régionales nous imposent une solidarité minimale jusqu’à ce que la tempête passe sans laisser de dégâts et sans porter atteinte à notre unité, notre solidarité et notre attachement aux constantes nationales sur lesquelles le Liban a été édifié, notamment la vie commune et l’égalité en droits et en devoirs », a-t-il noté.
Au terme de la séance, qui a duré près de quatre heures, le ministre de l’Information, Walid Daouk, a indiqué dans son procès-verbal que M. Mikati avait indiqué d’emblée que le projet de loi revêtu du caractère d’urgence sur l’électricité avait été transmis à la Chambre. « Nous souhaitons tous que le débat commence dans un climat cordial et de coordination, loin des crispations, des calculs préalables et des étiquetages politiques qui font du projet la revendication politique d’une partie contre une autre. Il s’agit en réalité d’une réalisation pour le Liban et le citoyen libanais, surtout lorsque les solutions commenceront à donner des résultats que les Libanais pourront palper », a-t-il dit.
La grève des transports
De son côté, le ministre de l’Intérieur a tenu le Conseil au courant de la grève des transports par voie de terre prévue aujourd’hui, et qui devrait débuter à 6 heures, englobant tous les moyens de transport en commun. Le Conseil a pris acte de l’accord conclu en mai 2011 par le gouvernement précédent avec les syndicats de transport et relatif à l’octroi à tous les véhicules de transport en commun de 12 bidons et demi d’essence par mois pour une période de trois mois. Il a donc décidé de continuer à respecter cette décision, tout en notant que cela nécessite une loi votée à la Chambre, d’autant que la décision prise par le cabinet précédent était irrégulière, selon le Conseil des ministres.
Le Premier ministre a par ailleurs informé le cabinet qu’il allait entrer en contact avec la Fédération des syndicats des transports pour l’inviter à poursuivre le dialogue avec le gouvernement. Le Conseil a également décidé d’intégrer la question du plan de transport national à l’ordre du jour d’une séance ultérieure. Il a enfin décidé que le ministère de l’Intérieur devait sanctionner les contraventions relatives au trafic de plaques d’immatriculation de transports en commun.
Le dossier de l’évaluation des directeurs généraux et du mécanisme de permutation à leur niveau a par ailleurs été soulevé par le ministre Mohammad Fneich et longuement discuté. Le projet de M. Fneich a été approuvé à ce niveau.
Signalons qu’avant le début de la séance, les ministres joumblattistes Ghazi Aridi et Waël Bou Faour ont exprimé leur solidarité avec le Premier ministre Nagib Mikati face aux attaques lancées contre lui hier par le général Aoun. En revanche, aussi bien les ministres du Front de la lutte nationale que ceux du Hezbollah ont minimisé la portée de la polémique autour des derniers propos de M. Joumblatt.
Il convient par ailleurs de noter que le Premier ministre s’était entretenu dans la journée avec le président de la République, Michel Sleiman, puis avec le président de la Chambre, Nabih Berry. Il a également rencontré le ministre de l’Énergie Gebran Bassil, lequel avait été reçu auparavant par le ministre des Finances, Mohammad Safadi.
De même que dans la vie on doit distinguer entre ce qu’un homme dit ou pense de lui-même et ce qu’il est et fait réellement, il faut distinguer encore davantage dans le jeu et le discours politique, entre la phraséologie et les prétentions redondantes de certains et leurs intérêts véritables ; entre ce qu’ils s’imaginent être et déclarent être et ce qu’ils sont en réalité ; entre l’image qu’ils veulent montrer d’eux-mêmes et leur véritable image ! Mais le temps est venu pour certains "Malins Simples et Fades" de se mettre à "réfléchir ?". A la bonne heure ! A supposer encore qu’il y ai déjà des "capacités ?". Ne parlons pas en sus des "facultés !". La Réflexion ? ! n’est qu’un simple fait abstrait tant qu’elle n’offrait un "Réel Intérêt" : "Palpable, Matériel, Concret ; obligé ! Et ce n’est pas "les bêlements" de quelques "biquettes de montagne" qui vont sauver un "Pathétique Consortium Martien", non plus le Tintamarre de quelques "Dérbakés Archaïques à peau de Chèvre" qui vont ne fut-ce que secouer l’Inébranlable Révolution du Cèdre et Ses Majestueuses Colonnes de Baalbek ! ! "Vanitas vanitatum. Omnia Vanitas ! Vanité des vanités. Tout est Vanité" !
05 h 33, le 15 septembre 2011