Dans le cadre de la polémique sur la hausse des salaires qui oppose depuis des semaines les syndicats des travailleurs aux divers représentants du patronat, l’Association des commerçants de Beyrouth (ACB) est revenue hier à la charge, soulignant, dans un communiqué, qu’une telle mesure devrait avoir lieu uniquement dans le cadre d’une stratégie socio-économique globale, qui puisse « assurer le plus de bénéfices possible et limiter au maximum les dégâts » qui découleraient d’une éventuelle hausse.
L’ACB a souligné à cet égard qu’une augmentation non contrôlée des salaires entraînerait des coûts supplémentaires pour les entreprises, qui se répercuteraient sur le coût unitaire des biens et des services en diminuant la compétitivité de celles-ci dans un marché mondial de plus en plus concurrentiel. L’Association a également mis en garde contre le risque inflationniste d’une telle mesure qui finirait, à long terme, par absorber tous les bénéfices de la hausse des salaires. Les répercussions sur l’emploi seraient également importantes car, selon l’ACB, les entreprises auraient plus de réticences à embaucher.
En outre, dans le contexte actuel de ralentissement de l’activité économique, les entreprises n’auront pas les moyens de concilier plus d’investissements – nécessaires pour relancer l’économie – et davantage de coûts salariaux.
Enfin, tout en avouant qu’une hausse des salaires devrait avoir lieu de manière structurée et progressive, l’ACB a souligné le rôle essentiel de l’État dans l’amélioration du niveau de vie de la population, l’appelant, en parallèle avec l’augmentation des salaires, à mettre en place plusieurs mesures d’accompagnement comme un meilleur système de Sécurité sociale, un bon plan pour le transport public, ou encore des programmes de lutte contre la pauvreté.
L’ACB a souligné à cet égard qu’une augmentation non contrôlée des salaires entraînerait des coûts supplémentaires pour les entreprises, qui se répercuteraient sur le coût unitaire des biens et des services en diminuant la compétitivité de celles-ci dans un marché mondial de plus en plus concurrentiel. L’Association a également mis en garde contre le risque inflationniste d’une telle mesure qui finirait, à long terme, par absorber tous les bénéfices de la hausse des salaires. Les répercussions sur l’emploi seraient également importantes car, selon l’ACB, les entreprises auraient plus de réticences à embaucher.
En outre, dans le contexte actuel de ralentissement de l’activité économique, les entreprises n’auront pas les moyens de concilier plus d’investissements – nécessaires pour relancer l’économie – et davantage de coûts salariaux.
Enfin, tout en avouant qu’une hausse des salaires devrait avoir lieu de manière structurée et progressive, l’ACB a souligné le rôle essentiel de l’État dans l’amélioration du niveau de vie de la population, l’appelant, en parallèle avec l’augmentation des salaires, à mettre en place plusieurs mesures d’accompagnement comme un meilleur système de Sécurité sociale, un bon plan pour le transport public, ou encore des programmes de lutte contre la pauvreté.
Dans le cadre de la polémique sur la hausse des salaires qui oppose depuis des semaines les syndicats des travailleurs aux divers représentants du patronat, l’Association des commerçants de Beyrouth (ACB) est revenue hier à la charge, soulignant, dans un communiqué, qu’une telle mesure devrait avoir lieu uniquement dans le cadre d’une stratégie socio-économique globale, qui puisse « assurer le plus de bénéfices possible et limiter au maximum les dégâts » qui découleraient d’une éventuelle hausse. L’ACB a souligné à cet égard qu’une augmentation non contrôlée des salaires entraînerait des coûts supplémentaires pour les entreprises, qui se répercuteraient sur le coût unitaire des biens et des services en diminuant la compétitivité de celles-ci dans un marché mondial de plus en plus concurrentiel....