John Travolta et Samuel L. Jackson, le duo furioso de «Pulp Fiction».
«– Tu sais comment ils appellent un “Quarter Pounder with cheese” à Paris?
– C’est pas “Quarter Pounder with cheese” ?
– Mon cul ! Ça a pas de sens “quarter pounder” avec leur système métrique.
– Mais alors quoi ?
– Ils disent “Royal cheese”.
– Ah ouais... Royal cheese. Et un Big Mac?
– Un Big Mac c’est un Big Mac, mais ils disent “le Big Mac”.
– “Le Big Mac”... Ahahahah! Et comment ils disent les Whoppers ?
– J’en sais rien je ne suis allé dans aucun Burger King.»
Cela est un extrait du dialogue entre Vincent Vega, alias John Travolta, et Jules Winnfield (Samuel L. Jackson) dans Pulp Fiction qui a reçu la Palme d’or au Festival de Cannes, l’Oscar du meilleur scénario et quatre Independant Spirit Awards.
Violence ou pas violence telle est la question.
Produit par Dany De Vito, Pulp Fiction a bénéficié d’un budget de 8 millions de $, rentabilisés en un seul week-end en salle! Le film rapportera 210 millions de $ dans le monde. Plus qu’un succès planétaire, ce film est un phénomène générationnel où le talentueux Tarantino s’est amusé à mélanger rouages de cinéma classique, comme la fragmentation des plans à l’image de Citizen Kane, au scénario ahurissant des «pulps», sortes de magasines au langage très urbain. Pas de sexe donc, mais beaucoup de flingues, encore plus de «fuck» (19 de plus précisément), et des dialogues absurdes interminables. «D’ailleurs peut-on parler de dialogues quand il s’agit plutôt d’interconnexions entre deux monologues mélangeant les paradoxes?» se demandera un critique.
À travers des personnages ratés et névrosés, Pulp Fiction rend hommage à l’acteur dans toute sa dimension et son potentiel. Pour ce petit extrait de dialogue absurde entre Samuel L.Jackson et John Travolta qui effectue son retour à l’écran grâce à Maître Quentin, c’est aussi l’amour du verbe qui se profile chez ce cinéaste habité. Mais à voir comment Quentin Tarantino s’amuse à tourner en dérision un dialogue comme le précédent, ou encore des scènes comme le meurtre accidentel de l’homme dans la voiture ou la lecture de la Bible, on comprend comment ce réalisateur ne prend qu’une seule chose au sérieux, et c’est le cinéma.
– C’est pas “Quarter Pounder with cheese” ?
– Mon cul ! Ça a pas de sens “quarter pounder” avec leur système métrique.
– Mais alors quoi ?
– Ils disent “Royal cheese”.
– Ah ouais... Royal cheese. Et un Big Mac?
– Un Big Mac c’est un Big Mac, mais ils disent “le Big Mac”.
– “Le Big Mac”... Ahahahah! Et comment ils disent les Whoppers ?
– J’en sais rien je ne suis allé dans aucun Burger King.»
Cela est un extrait du dialogue entre Vincent Vega, alias John Travolta, et Jules Winnfield (Samuel L. Jackson) dans Pulp Fiction qui a reçu la Palme d’or au Festival de Cannes, l’Oscar du meilleur scénario et quatre Independant Spirit Awards.
Violence ou pas violence telle est la question.
Produit par Dany De Vito, Pulp Fiction a bénéficié d’un budget de 8 millions de $, rentabilisés en un seul week-end en salle! Le film rapportera 210 millions de $ dans le monde. Plus qu’un succès planétaire, ce film est un phénomène générationnel où le talentueux Tarantino s’est amusé à mélanger rouages de cinéma classique, comme la fragmentation des plans à l’image de Citizen Kane, au scénario ahurissant des «pulps», sortes de magasines au langage très urbain. Pas de sexe donc, mais beaucoup de flingues, encore plus de «fuck» (19 de plus précisément), et des dialogues absurdes interminables. «D’ailleurs peut-on parler de dialogues quand il s’agit plutôt d’interconnexions entre deux monologues mélangeant les paradoxes?» se demandera un critique.
À travers des personnages ratés et névrosés, Pulp Fiction rend hommage à l’acteur dans toute sa dimension et son potentiel. Pour ce petit extrait de dialogue absurde entre Samuel L.Jackson et John Travolta qui effectue son retour à l’écran grâce à Maître Quentin, c’est aussi l’amour du verbe qui se profile chez ce cinéaste habité. Mais à voir comment Quentin Tarantino s’amuse à tourner en dérision un dialogue comme le précédent, ou encore des scènes comme le meurtre accidentel de l’homme dans la voiture ou la lecture de la Bible, on comprend comment ce réalisateur ne prend qu’une seule chose au sérieux, et c’est le cinéma.
«– Tu sais comment ils appellent un “Quarter Pounder with cheese” à Paris? – C’est pas “Quarter Pounder with cheese” ? – Mon cul ! Ça a pas de sens “quarter pounder” avec leur système métrique.– Mais alors quoi ? – Ils disent “Royal cheese”.– Ah ouais... Royal cheese. Et un Big Mac? – Un Big Mac c’est un Big Mac, mais ils disent “le Big Mac”.– “Le Big Mac”... Ahahahah! Et comment ils disent les Whoppers ? – J’en sais rien je ne suis allé dans aucun Burger King.» Cela est un extrait du dialogue entre Vincent Vega, alias John Travolta, et Jules Winnfield (Samuel L. Jackson) dans Pulp Fiction qui a reçu la Palme d’or au Festival de Cannes, l’Oscar du meilleur scénario et quatre Independant Spirit Awards. Violence ou pas violence telle est la question. Produit par Dany De Vito,...