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Sport - Tennis - Flushing Meadows

Djokovic impérial gagne l’US Open et continue d’écrire l’histoire aux dépens de... Nadal

Novak Djokovic vit une saison historique et c’est en large partie aux dépens de Rafael Nadal, qu’il a battu lundi en finale de l’US Open pour enlever le premier US Open de sa carrière et de ce fait un troisième titre du grand chelem cette saison.

L’actuel n° 1 du classement ATP et maître incontesté du tennis mondial, Novak Djokovic, à genoux sur le court Arthur-Ashe, laisse éclater sa joie après sa victoire face à Nadal en finale de l’US Open ; c’est sa 6e victoire cette saison face au Majorquin et sa 64e de la saison en 66 matches toutes compétitions confondues. Clive Brunskill/AFP

Le n° 1 mondial s’est imposé 6-2, 6-4, 6-7 (3/7), 6-1 au terme d’un match de titans, parsemés de points magistraux pendant plus de quatre heures. Deux jours après avoir battu Roger Federer en demi-finale, il a empêché Nadal (n° 2) de conserver son titre, prenant sa revanche de la finale 2010.
« J’ai joué un grand match du début à la fin », a dit le Serbe de 24 ans, dont la saison historique s’est poursuivie avec une 64e victoire pour juste 2 défaites en 66 matches et un 10e titre, le 3e en grand chelem après l’Open d’Australie et Wimbledon.
Le Serbe, qui jouait son premier grand chelem en tant que n° 1 mondial, est devenu le 6e joueur de l’ère Open à gagner trois grands chelems en une saison, après Nadal, Federer (3 fois), Rod Laver, Jimmy Connors et Mats Wilander.
« C’est irréel », a confié Djokovic, affublé d’une casquette des pompiers de New York pour marquer l’anniversaire des attentats du 11 septembre.
Le plus irréel, c’est peut-être que le Serbe de 24 ans a fait la leçon à Nadal – pas vraiment réputé pour son manque d’abnégation – pour la sixième fois en autant de finale cette saison, et sur trois surfaces différentes, sur dur à Flushing Meadows après Indian Wells et Miami, sur terre battue, la surface de prédilection de Nadal, à Madrid et Rome et sur gazon à Wimbledon.
« Six défaites d’affilée, c’est douloureux, a confié Nadal. Novak fait des choses incroyables sur le terrain. La saison qu’il réalise est probablement impossible à rééditer. Il est très fort mentalement. »
L’Espagnol est tombé sur un mur qui ne s’est fendillé qu’en fin de troisième set quand Djokovic a été à deux points du match sur son service mais a perdu la manche au tie-break, sous les coups de boutoir d’un Nadal plus vigoureux.
Mais Nadal a été trop inoffensif au service (2 aces, 3 doubles fautes, 26 balles de break contre lui, seulement 52 % de premières balles gagnées). Il n’avait jamais été autant « breaké » (11 fois) en grand chelem. Djokovic s’est régalé de retours puissants et précis, empêchant Nadal de trouver un rythme.
Le Serbe a en outre été exceptionnel en défense et en couverture de court, ce qui lui a permis d’annuler nombre de coups qui auraient pu être gagnants. Dans chacune des deux premières manches, il est parvenu à détricoter un retard de 2-0, prenant même la première en marquant six jeux d’affilée.
Djokovic a démontré ses qualités mentales en servant impeccablement (7 aces, 1 double faute) et a accroché les lignes avec une aisance parfois déconcertante, dictant la majorité des échanges et faisant faire des kilomètres à l’Espagnol. Une usure physique qu’il a payé dans le quatrième set alors que Djokovic avait pourtant mal au dos et a eu besoin plusieurs fois d’être soigné par le kiné.
« J’ai essayé d’être agressif mais il a toujours répondu, a résumé Nadal. Si mon service avait mieux marché, j’aurais eu un avantage psychologique. Là, je commençais les échanges sur mon service et il avait un avantage sur moi, c’était compliqué. En plus, je n’ai eu aucun point gratuit de tout le match alors que l’an dernier il m’en avait donné. Cela fait beaucoup. »
Le n° 1 mondial s’est imposé 6-2, 6-4, 6-7 (3/7), 6-1 au terme d’un match de titans, parsemés de points magistraux pendant plus de quatre heures. Deux jours après avoir battu Roger Federer en demi-finale, il a empêché Nadal (n° 2) de conserver son titre, prenant sa revanche de la finale 2010.« J’ai joué un grand match du début à la fin », a dit le Serbe de 24 ans, dont la saison historique s’est poursuivie avec une 64e victoire pour juste 2 défaites en 66 matches et un 10e titre, le 3e en grand chelem après l’Open d’Australie et Wimbledon.Le Serbe, qui jouait son premier grand chelem en tant que n° 1 mondial, est devenu le 6e joueur de l’ère Open à gagner trois grands chelems en une saison, après Nadal, Federer (3 fois), Rod Laver, Jimmy Connors et Mats Wilander.« C’est irréel », a confié...
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