Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le député Michel Aoun, a indiqué hier qu’il avait félicité, lors de sa visite de lundi à Bkerké, le patriarche maronite « pour la vision du Moyen-Orient qu’il a donnée et ses effets, qui concordent avec notre point de vue à ce sujet ». « Cette concordance ne provient pas d’une affection personnelle pour le patriarche, mais d’une analyse détaillée des faits, de l’histoire, du présent et des attentes que nous avons de l’avenir », a-t-il indiqué à l’issue de la réunion de son bloc à Rabieh. « Partant, il s’agit d’une position fixe et d’une vision profonde et lointaine qui ne supporte pas d’interprétations », a-t-il souligné. « Ce qui risque de se produire à l’avenir est incertain, mais, pour nous, les événements convergent vers un contrôle total de la situation en Syrie ; même si les pressions politiques et économiques s’accentuent, nous pouvons vivre dans la pauvreté, nous y sommes habitués », a-t-il ajouté. « Mais les pays développés sont plus dérangés par l’effondrement de l’économie et des finances que les pauvres. Les pauvres sont habitués à vivre avec peu de choses. Même dans ce domaine, l’effondrement des pays qui se considèrent comme riches sera rapide. Plus les institutions sont grandes, plus leur possibilité de chute est grande », a-t-il dit.
Michel Aoun a par ailleurs tiré à boulets rouges sur le Premier ministre Nagib Mikati, après ses propos à la New TV dimanche, l’accusant de se « barricader derrière sa communauté » : « Il s’exprime à chaque fois avec son langage sectaire et affirme que les sunnites sont dans la ligne de mire. Je l’ai entendu le dire lorsque nous avons initié (fin 2006) le sit-in à la place des Martyrs, et nous avions répondu à l’époque qu’en critiquant le Premier ministre, nous ne visons pas les sunnites. »
« Non, Monsieur le Premier ministre, les sunnites ne sont pas dans la ligne de mire. C’est vous qui protégez les gens et vous qui persistez à contrevenir à la loi et qui en assumez la responsabilité », a-t-il dit, citant les cas de MM. Souhail Bouji, Abdel Menhem Youssef ou encore celui de la branche des renseignements des Forces de sécurité intérieure. « Quel est le chrétien qui a contrevenu à la loi et que nous avons couvert ou défendu, quel que soit son poste, pour que vous puissiez dire que les sunnites sont pris pour cible ? Ils ne le sont pas en réalité, mais c’est vous qui êtes en train de contrevenir à la loi. C’est pourquoi, n’utilisez plus ce genre de discours de temps à autre. Tantôt vous défendez les sunnites, tantôt vous prétendez que nous les prenons pour cible. Mais c’est vous que nous sommes en train de critiquer, pas les sunnites. Nous critiquons une mauvaise gestion et une violation des lois », a-t-il ajouté, évoquant d’autres personnes qui contreviennent mais dont il taira le nom en attendant un tête-à-tête avec le Premier ministre « pour éviter le scandale ».
Michel Aoun a par ailleurs renouvelé son rejet du tribunal international « même si le Hezbollah venait à l’accepter ». « Pourquoi accepterais-je que l’ONU viole ma Constitution pour une raison qui n’existe pas ? » a-t-il dit en se déchaînant contre les Nations unies dont la charte est devenue « une charte de guerre ». Il par ailleurs estimé que « les Français n’ont pas le droit de parler des droits de l’homme en Syrie et au Liban ou dans tout autre pays alors que les Palestiniens sont sans patrie et sans identité depuis 63 ans ».
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le député Michel Aoun, a indiqué hier qu’il avait félicité, lors de sa visite de lundi à Bkerké, le patriarche maronite « pour la vision du Moyen-Orient qu’il a donnée et ses effets, qui concordent avec notre point de vue à ce sujet ». « Cette concordance ne provient pas d’une affection personnelle pour le patriarche, mais d’une analyse détaillée des faits, de l’histoire, du présent et des attentes que nous avons de l’avenir », a-t-il indiqué à l’issue de la réunion de son bloc à Rabieh. « Partant, il s’agit d’une position fixe et d’une vision profonde et lointaine qui ne supporte pas d’interprétations », a-t-il souligné. « Ce qui risque de se produire à l’avenir est incertain, mais, pour nous, les événements convergent vers un...
Correction. Merci. AVEC grand plaisir M. Nibal Hasrouni.
05 h 57, le 15 septembre 2011