Pour le Watan, Mgr Raï a démontré qu’il est « le pasteur (« raï » en arabe) de tous les chrétiens d’Orient, prenant la défense de la présence chrétienne historique dans la région et tenant compte de la parenté entre orthodoxes, catholiques et maronites ».
Le journal estime par ailleurs que le patriarche a « rappelé à la France son histoire » dans la mesure où, croit savoir l’auteur de l’article, « les maronites ont joué un rôle important en aidant la France, par le biais du soutien que lui a accordé l’Orient chrétien et musulman, à consacrer son indépendance et se libérer de l’hégémonie européenne, notamment du saint empire romain germanique ».
L’article fait probablement référence aux alliances ponctuelles contractées aux XVIe et XVIIe siècles entre les rois de France et l’Empire ottoman contre les Habsbourg d’Autriche.
Au Liban, la polémique suscitée par les déclarations du patriarche en France s’est poursuivie hier, les piliers du 8 Mars prenant fait et cause pour Mgr Raï.
C’est le cas notamment du chef des Marada, Sleimane Frangié, qui a estimé que les propos tenus par le chef de l’Église maronite « reflètent les inquiétudes des chrétiens ».
« Les régimes extrémistes placent les chrétiens devant l’alternative suivante : le départ ou la dhimmitude. Nous rejetons les deux options et nous attirons l’attention de ceux qui ont critiqué et qui critiquent les prises de position du patriarche sur le fait qu’ils donnent l’impression d’accepter de devenir des dhimmis », a dit M. Frangié.
Pour le député Farid el-Khazen, du bloc du Changement et de la Réforme, la « campagne » menée contre Mgr Raï « n’a aucune justification ». Quant à son collègue Émile Rahmé, il a estimé que les propos du patriarche « n’ont pas été compris ».
De l’autre côté de la barrière politique, on s’efforçait hier de prendre acte des commentaires nuancés avancés par le patriarche à son retour à Beyrouth. Le député Antoine Saad (Békaa-Ouest), qui avait été reçu lundi par Mgr Raï, a ainsi affirmé hier qu’il a eu le sentiment, après la rencontre, que le prélat restait « attaché aux constantes nationales et à celles de Bkerké, et en premier lieu la liberté ». « La tonalité du patriarche nous a tranquillisés », a-t-il dit.
- - - - - - - La Feuille de Choux est Souvent remerciée par les Sbires de ce régime dictatorial simili-fasciste ; qu'ils soient syriens ou libanais . On aurait aimé et souhaité lire et entendre la Feuille de Choux Officielle Fustiger les Massacres de sa propre population ! Mais cela ne sert bien évidement pas leurs intérêts ! Si vous voyez ce que je veux dire ? ! ? ! Maintenant que les choses sont Claires avec ce Type d'individus, soi-disant "intellectuels et journalistes", on attendra Calmement les jours Prochains où ils changeront leur fusil d'épaule ! Au prochain épisode..... N'est-ce pas ?
04 h 55, le 14 septembre 2011