« Alors que le bilan des morts civils ne cesse d’augmenter en Syrie, nous constatons que les réformes ne se sont pas matérialisées et que (les dirigeants) n’ont pas parlé honnêtement. C’est impossible à croire. Et le peuple syrien ne croit pas Assad, moi non plus. Nous ne le croyons plus », a déclaré hier le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan lors d’un discours au Caire.
« Je crains que les choses ne tournent à la guerre civile entre alaouites et sunnites », avait, par ailleurs, déclaré M. Erdogan dans un entretien réalisé la semaine dernière mais publié mardi par le quotidien égyptien Al-Chourouk. « Nous savons que l'élite alaouite domine au sein du régime, de l'armée et des forces de sécurité, a ajouté le Premier ministre turc. La colère du peuple est dirigée contre eux non seulement parce qu'ils sont un instrument du gouvernement, mais aussi en raison de leur confession (religieuse), et le régime syrien joue cette carte dangereuse ».
Par ailleurs, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a admis à Pékin ne pas avoir eu l’impression d’influer sur la position de la Chine concernant la répression des manifestations pour permettre une prise de position commune à l’ONU.
Enfin, l’Union européenne est en passe d’adopter un paquet de sanctions renforcées contre Damas, qui pourrait comprendre, outre une interdiction d’investissements pétroliers, l’interdiction d’alimenter la Banque centrale syrienne en billets, ont indiqué des diplomates.
« Je crains que les choses ne tournent à la guerre civile entre alaouites et sunnites », avait, par ailleurs, déclaré M. Erdogan dans un entretien réalisé la semaine dernière mais publié mardi par le quotidien égyptien Al-Chourouk. « Nous savons que l'élite alaouite domine au sein du régime, de l'armée et des forces de sécurité, a ajouté le Premier ministre turc. La colère du peuple est dirigée contre eux non seulement parce...