Dans sa requête, SNAP accuse le pape Benoît XVI, le cardinal américain William Levada, qui lui a succédé à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi en 2005, le secrétaire d’État, l’Italien Tarcisio Bertone, et son prédécesseur Angelo Sodano, d’avoir « toléré et rendu possible le camouflage systématique de crimes sexuels contre des enfants ». Des membres de SNAP venant d’Allemagne, des États-Unis, des Pays-Bas et de Belgique – quatre pays touchés par le scandale pédophile dans l’Église – sont allés à La Haye déposer leur demande d’ouverture d’enquête visant le pape et les trois cardinaux « pour leur responsabilité directe en tant que supérieurs hiérarchiques ». L’organisation a aussi entrepris une tournée d’information qui la conduira à Amsterdam, Bruxelles, Berlin, Paris, Vienne, Londres, Dublin, Varsovie, Madrid et Rome, pour y « porter sa plainte aux portes du Vatican ». Interrogé, le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, n’a pas souhaité faire de commentaires.
Sur un autre plan, le ministre des Affaires étrangères du Vatican, Mgr Dominique Mamberti, a déploré « les signes alarmants de marginalisation » que subissent les chrétiens en Europe, à une table ronde sur la prévention des crimes contre les chrétiens, organisée à Rome par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Il a mis l’accent sur les risques d’une « sécularisation radicale reléguant a priori tout type de manifestations religieuses à la sphère privée ».
(Source : AFP)
Je suis vraiment désolé. C'est du n'importe quoi, j'ai envie de dire. Voilà ou nous emmène la laicité telle que l'occident la ventile. Les crimes sexuels, il y en aura toujours. L' occident est et doit rester chrétien, sinon vive la montée de l' islamisme et ses corollaires.
14 h 10, le 14 septembre 2011