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Moyen Orient et Monde - France

Les accusations de Bourgi suscitent une pluie de demandes d’enquête

Le débat préprésidentiel troublé par la hantise de voir revenir le « tous pourris ».
Les déclarations fracassantes de l’avocat Robert Bourgi sur de présumés financements occultes ont continué hier d’agiter le monde politique, provoquant des demandes d’enquête en cascade de l’opposition mais aussi à droite.
Les députés PS ont ainsi réclamé une commission d’enquête parlementaire sur la Françafrique, estimant que « trop c’est trop ! ». « Avant l’élection présidentielle on ne peut pas accepter cette situation nauséabonde », a dit Alain Vidalies, porte-parole des députés socialistes, estimant que le parquet devrait lancer des investigations, rejoignant des demandes en ce sens de François Bayrou (MoDem), Noël Mamère (Europe Écologie-les Verts), ou l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
En fin d’après-midi, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour entendre Robert Bourgi, une tâche qu’il a confiée à la brigade financière.
Sorti de l’ombre dimanche, l’avocat et ancien conseiller a suscité l’émoi en énumérant dans différents médias ses accusations sur de présumées mallettes d’argent des ex-colonies africaines déposées aux pieds de plusieurs présidents français et responsables politiques pour financer des campagnes présidentielles. Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Jean-Marie Le Pen ont annoncé leur intention de porter plainte pour diffamation. Dénonçant des accusations « totalement fantasmatiques », un des avocats de M. Chirac, Me Jean Veil, a dit : « Il faudra bien que M. Bourgi apporte la preuve de ce qu’il avance, y compris des détails » dont il a été prolixe. Mais Robert Bourgi lui-même dit n’avoir « aucune preuve » de ses accusations.
Interrogé à Pékin, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et proche de Jacques Chirac, a répondu « espérer » qu’il « y aura des procédures judiciaires ». Il a affirmé ne se sentir « concerné ni de près ni de loin » par certaines affirmations de M. Bourgi sur le financement par les mêmes circuits d’un cercle de chiraquiens qu’il animait. La porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, a par ailleurs souhaité hier qu’on laisse « la justice faire son travail ». Le député PS Julien Dray a, lui, ironisé hier sur les accusations de Robert Bourgi, estimant que l’avocat avait mis « 20 ans à avoir mauvaise conscience ».
Les politiques s’accordent sur un point : vraies ou fausses, ces accusations viennent troubler le débat en cette préprésidentielle, avec la hantise de voir revenir le « tous pourris ».
(Source : agences)
Les déclarations fracassantes de l’avocat Robert Bourgi sur de présumés financements occultes ont continué hier d’agiter le monde politique, provoquant des demandes d’enquête en cascade de l’opposition mais aussi à droite. Les députés PS ont ainsi réclamé une commission d’enquête parlementaire sur la Françafrique, estimant que « trop c’est trop ! ». « Avant l’élection présidentielle on ne peut pas accepter cette situation nauséabonde », a dit Alain Vidalies, porte-parole des députés socialistes, estimant que le parquet devrait lancer des investigations, rejoignant des demandes en ce sens de François Bayrou (MoDem), Noël Mamère (Europe Écologie-les Verts), ou l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.En fin d’après-midi, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête...
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Vingt ans Mr Bourgi, avec ce poids sur la conscience ! Quelles souffrances vous avez dû supporter ! Mais combien vont vous remettre les médecins qui cherchent à guérir vos souffrances ?

Saleh Issal

04 h 06, le 14 septembre 2011

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Commentaires (1)

  • Vingt ans Mr Bourgi, avec ce poids sur la conscience ! Quelles souffrances vous avez dû supporter ! Mais combien vont vous remettre les médecins qui cherchent à guérir vos souffrances ?

    Saleh Issal

    04 h 06, le 14 septembre 2011

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