Les forces de sécurité afghanes étaient déployées hier dans Kaboul, où les combats ont continué jusque dans la soirée. Omar Sobhani/Reuters
Des kamikazes talibans ont lancé hier en début d’après-midi des attaques coordonnées en plein centre de Kaboul, visant notamment le QG de la Force de l’OTAN en Afghanistan (ISAF) et l’ambassade des États-Unis. Ces attaques dans un des quartiers les plus sécurisés de la capitale, elle-même placée sous haute sécurité, sont un nouveau camouflet pour l’OTAN qui a commencé à retirer ses troupes de combat du pays et à transférer la sécurité aux forces afghanes, un processus « de transition » censé s’achever fin 2014.
Les combats se poursuivaient en début de soirée dans le centre-ville, opposant les forces afghanes et de l’OTAN à plusieurs assaillants lourdement armés. Ceux-ci étaient retranchés dans un bâtiment en construction, proche de l’entrée du quartier général des services afghans du renseignement (NDS), et situé à environ 500 m du très vaste complexe de l’ISAF. Deux des assaillants ont été tués et trois ou quatre résistent toujours, a indiqué en fin d’après-midi Siddiq Siddiqi, un porte-parole du ministère de l’Intérieur. Une source militaire occidentale n’a pas exclu que d’autres assaillants soient dispersés dans la ville. Un policier a été tué et un civil blessé dans les affrontements, selon M. Siddiqi. L’OTAN a confirmé qu’un « petit groupe d’insurgés avait attaqué les environs immédiats de l’ambassade américaine et du QG de l’ISAF, tirant depuis l’extérieur du complexe à l’arme légère et au lance-roquettes », ajoutant ne déplorer aucune victime pour l’instant. L’ambassade des États-Unis a indiqué quant à elle qu’aucun membre de son personnel n’avait été blessé.
Dans l’après-midi, deux autres kamikazes ont attaqué deux casernes de police dans l’ouest de Kaboul, à plusieurs kilomètres du centre-ville. Ils ont été abattus par la police, mais ont explosé, tuant un policier et blessant quatre personnes, trois civils et un policier, a annoncé la police de Kaboul dans un communiqué. Un kamikaze a également été abattu par la police sur la route menant à l’aéroport de Kaboul et sept kilos d’explosif ont été trouvés sur lui, a-t-elle ajouté. Les insurgés islamistes, qui combattent depuis dix ans le régime de Kaboul soutenu par quelque 130 000 soldats de l’OTAN, essentiellement américains, a considérablement intensifié sa guérilla ces dernières années, multipliant les attaques audacieuses jusqu’au cœur de la capitale. Dans la foulée des condamnations qui ont suivi les attaques, le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré que « les talibans tentent de mettre à l’épreuve la transition mais ils ne peuvent l’arrêter. La transition est en cours et se poursuivra », ajoutant qu’il « faisait confiance aux autorités afghanes ». Le président Hamid Karzaï a pour sa part « fermement condamné les attaques terroristes » lancées dans trois endroits distincts de Kaboul. « Ces attaques ne peuvent empêcher le processus de transition de s’accomplir et ne peuvent pas affecter la détermination du peuple à prendre en main la responsabilité des affaires de son pays, au contraire elles ne peuvent que renforcer cette détermination », a ajouté le chef de l’État. La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a assuré, elle, que les États-Unis ne se laisseraient pas « intimider » par la « lâche » agression.
(Source : agences)
Les combats se poursuivaient en début de soirée dans le centre-ville, opposant les forces afghanes et de l’OTAN à plusieurs assaillants lourdement armés. Ceux-ci étaient retranchés dans un bâtiment en construction, proche de l’entrée du quartier général des services afghans du renseignement (NDS), et situé à environ 500 m du très vaste complexe de l’ISAF. Deux des assaillants ont été tués et trois ou quatre résistent toujours, a indiqué en fin d’après-midi Siddiq Siddiqi, un porte-parole du ministère de l’Intérieur. Une source militaire occidentale n’a pas exclu que d’autres assaillants soient dispersés dans la ville. Un policier a été tué et un civil blessé dans les affrontements, selon M. Siddiqi. L’OTAN a confirmé qu’un « petit groupe d’insurgés avait attaqué les environs immédiats de l’ambassade américaine et du QG de l’ISAF, tirant depuis l’extérieur du complexe à l’arme légère et au lance-roquettes », ajoutant ne déplorer aucune victime pour l’instant. L’ambassade des États-Unis a indiqué quant à elle qu’aucun membre de son personnel n’avait été blessé.
Dans l’après-midi, deux autres kamikazes ont attaqué deux casernes de police dans l’ouest de Kaboul, à plusieurs kilomètres du centre-ville. Ils ont été abattus par la police, mais ont explosé, tuant un policier et blessant quatre personnes, trois civils et un policier, a annoncé la police de Kaboul dans un communiqué. Un kamikaze a également été abattu par la police sur la route menant à l’aéroport de Kaboul et sept kilos d’explosif ont été trouvés sur lui, a-t-elle ajouté. Les insurgés islamistes, qui combattent depuis dix ans le régime de Kaboul soutenu par quelque 130 000 soldats de l’OTAN, essentiellement américains, a considérablement intensifié sa guérilla ces dernières années, multipliant les attaques audacieuses jusqu’au cœur de la capitale. Dans la foulée des condamnations qui ont suivi les attaques, le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré que « les talibans tentent de mettre à l’épreuve la transition mais ils ne peuvent l’arrêter. La transition est en cours et se poursuivra », ajoutant qu’il « faisait confiance aux autorités afghanes ». Le président Hamid Karzaï a pour sa part « fermement condamné les attaques terroristes » lancées dans trois endroits distincts de Kaboul. « Ces attaques ne peuvent empêcher le processus de transition de s’accomplir et ne peuvent pas affecter la détermination du peuple à prendre en main la responsabilité des affaires de son pays, au contraire elles ne peuvent que renforcer cette détermination », a ajouté le chef de l’État. La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a assuré, elle, que les États-Unis ne se laisseraient pas « intimider » par la « lâche » agression.
(Source : agences)
Des kamikazes talibans ont lancé hier en début d’après-midi des attaques coordonnées en plein centre de Kaboul, visant notamment le QG de la Force de l’OTAN en Afghanistan (ISAF) et l’ambassade des États-Unis. Ces attaques dans un des quartiers les plus sécurisés de la capitale, elle-même placée sous haute sécurité, sont un nouveau camouflet pour l’OTAN qui a commencé à retirer ses troupes de combat du pays et à transférer la sécurité aux forces afghanes, un processus « de transition » censé s’achever fin 2014. Les combats se poursuivaient en début de soirée dans le centre-ville, opposant les forces afghanes et de l’OTAN à plusieurs assaillants lourdement armés. Ceux-ci étaient retranchés dans un bâtiment en construction, proche de l’entrée du quartier général des services afghans du...