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Lifestyle - Festival du film de Toronto

Dans « Twixt », Francis Ford Coppola rev(o)it la mort de son fils

Le réalisateur a lui-même perdu son fils en 1986 dans un accident de speedboat.

« En un sens, faire un film, c’est comme poser une question », a déclaré le réalisateur lors de la présentation de son film à Toronto.Fred Thornhill/Reuters

Francis Ford Coppola, qui confronte un père à la mort de son enfant dans son dernier film Twixt présenté avant-hier lundi au festival international du film de Toronto (TIFF), a ravivé avec ce tournage une douleur qu’il avait lui-même vécue.
« Chaque film que j’ai pu faire jusqu’à présent a quelque chose de personnel, et ce qu’il y a de beau dans la réalisation, c’est que vous apprenez chaque fois du sujet que vous traitez », a-t-il expliqué devant la presse. « En un sens, faire un film, c’est comme poser une question. » Et d’ajouter : « Je ne réalisais pas que celui-là allait me conduire vers quelque chose que je n’avais jamais admis moi-même. » Il faut dire que le fils aîné de Coppola, Gian-Carlo, est décédé en 1986 à l’âge de 22 ans dans un accident de speedboat sur une rivière du Maryland.
Dans Twixt, Val Kilmer incarne un auteur de romans policiers qui, lors d’une tournée promotionnelle, se retrouvé mêlé au décès mystérieux d’une jeune fille dans une petite ville triste de Californie. L’auteur, qui a lui-même perdu une enfant, rencontre l’esprit de la jeune victime (Elle Fanning) qui lui dévoile le catalogue des vilains secrets locaux. Coppola explique que le script lui est apparu lors d’un « rêve éveillé », alors qu’il se trouvait à Istanbul. « Chaque parent se sent responsable de tout ce qui arrive à ses enfants, a-t-il poursuivi. Mais je n’avais pas réalisé jusqu’à présent à quel point je me sens personnellement responsable de ce qui a pu se produire il y a 20, 24 ans. » Pendant le tournage, « j’ai compris que j’avais tout enfoui au fond de mon cœur parce que je me sentais responsable de ne pas avoir été là, il voulait que je sois là. Et j’aurais dû être là-bas ». « Vous dire si je me sens mieux aujourd’hui, je ne sais pas », a-t-il confié.
Quant aux critiques qui pourront accompagner la sortie de Twixt, Coppola les relativise. « J’ai toujours eu de mauvaises critiques qui me plongeaient dans des états lamentables, me demandant comment subvenir aux besoins de ma famille », a-t-il raconté, en rappelant comment le New York Times avait enfoncé Apocalypse Now : « Le pire désastre que Hollywood ait connu en 50 ans »...
« Aujourd’hui, il est considéré comme un classique. »

           (Source : AFP)
Francis Ford Coppola, qui confronte un père à la mort de son enfant dans son dernier film Twixt présenté avant-hier lundi au festival international du film de Toronto (TIFF), a ravivé avec ce tournage une douleur qu’il avait lui-même vécue. « Chaque film que j’ai pu faire jusqu’à présent a quelque chose de personnel, et ce qu’il y a de beau dans la réalisation, c’est que vous apprenez chaque fois du sujet que vous traitez », a-t-il expliqué devant la presse. « En un sens, faire un film, c’est comme poser une question. » Et d’ajouter : « Je ne réalisais pas que celui-là allait me conduire vers quelque chose que je n’avais jamais admis moi-même. » Il faut dire que le fils aîné de Coppola, Gian-Carlo, est décédé en 1986 à l’âge de 22 ans dans un accident de speedboat sur une rivière du...
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Vive Copolla!

Marie Claude

01 h 35, le 14 septembre 2011

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Commentaires (1)

  • Vive Copolla!

    Marie Claude

    01 h 35, le 14 septembre 2011

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