Inaugurant hier la deuxième réunion des États membres de la convention sur les bombes à sous-munitions, le président de la République Michel Sleiman a estimé que « cette réunion exprime notre volonté politique unanime d’affronter les effets dramatiques de ces armes ». En effet, ces armes, qui « ne font aucune distinction entre civils et militaires, ni entre hommes, femmes et enfants, restent, pendant des décennies après la fin de la guerre, les outils sournois de crimes programmés ».
Ainsi, le président a réitéré l’engagement du Liban pour aider et réhabiliter les victimes de ces armes. « Le Liban est prêt à contribuer, à travers son expérience, au travail des organismes de coopération internationale » qui s’activent dans ce domaine. M. Sleiman a tenu à remercier dans ce cadre « toutes les parties qui, par leurs donations et leur soutien, ont permis au Liban d’honorer ses engagements dans le but de se débarrasser des bombes à sous-munitions ». Espérant maintenir cette coopération, le président de la République a rappelé que « l’usage par Israël de ces armes dans sa dernière guerre contre le Liban a contribué à éveiller la conscience du monde, incitant la Norvège à prendre l’initiative de la convention à Dublin ». Afin d’appuyer ses propos, M. Sleiman a fait état de « 4 millions de bombes laissées par Israël sur une superficie de 452 km² (...) et 400 victimes tuées ou handicapées à cause de ces bombes qui touchent surtout les enfants et les agriculteurs, maintenant en quelque sorte l’occupation ». C’est pourquoi la tenue de cette réunion au Liban « s’inscrit dans la logique des choses », a conclu le président de la République.
Ainsi, le président a réitéré l’engagement du Liban pour aider et réhabiliter les victimes de ces armes. « Le Liban est prêt à contribuer, à travers son expérience, au travail des organismes de coopération internationale » qui s’activent dans ce domaine. M. Sleiman a tenu à remercier dans ce cadre « toutes les parties qui, par leurs donations et leur soutien, ont permis au Liban d’honorer ses engagements dans le but de se débarrasser des bombes à sous-munitions ». Espérant maintenir cette coopération, le président de la République a rappelé que « l’usage par Israël de ces armes dans sa dernière guerre contre le Liban a contribué à éveiller la conscience du monde, incitant la Norvège à prendre l’initiative de la convention à Dublin ». Afin d’appuyer ses propos, M. Sleiman a fait état de « 4 millions de bombes laissées par Israël sur une superficie de 452 km² (...) et 400 victimes tuées ou handicapées à cause de ces bombes qui touchent surtout les enfants et les agriculteurs, maintenant en quelque sorte l’occupation ». C’est pourquoi la tenue de cette réunion au Liban « s’inscrit dans la logique des choses », a conclu le président de la République.
Inaugurant hier la deuxième réunion des États membres de la convention sur les bombes à sous-munitions, le président de la République Michel Sleiman a estimé que « cette réunion exprime notre volonté politique unanime d’affronter les effets dramatiques de ces armes ». En effet, ces armes, qui « ne font aucune distinction entre civils et militaires, ni entre hommes, femmes et enfants, restent, pendant des décennies après la fin de la guerre, les outils sournois de crimes programmés ».Ainsi, le président a réitéré l’engagement du Liban pour aider et réhabiliter les victimes de ces armes. « Le Liban est prêt à contribuer, à travers son expérience, au travail des organismes de coopération internationale » qui s’activent dans ce domaine. M. Sleiman a tenu à remercier dans ce cadre « toutes les...