Le ministre de l’Économie et du Commerce, Nicolas Nahas, a participé hier à une conférence-débat sur le thème de la « politique économique du gouvernement et les défis du secteur commercial au Liban », organisée par l’association des commerçants de Beyrouth (ACB), en collaboration avec la Banque libano-française (BLF). À cette occasion, M. Nahas a réitéré l’engagement du gouvernement en faveur d’une dynamisation des secteurs productifs au Liban et d’une levée des obstacles à l’investissement. Il a, en parallèle, brossé un tableau de la situation actuelle, soulevant une série de points négatifs, dont les séquelles de la crise internationale, les troubles régionaux et les tensions sur le plan local. Ces éléments réunis ont entraîné, selon lui, un ralentissement économique général, « le Liban devant enregistrer pour la première fois cette année un taux de croissance de 3 %, contre plus de 8 % au cours des quatre dernières années », a-t-il déploré. « Ce ralentissement s’est répercuté sur l’ensemble des secteurs, dont le secteur commercial qui regroupe le plus grand nombre de sociétés et englobe quelque 28 % de la population active occupée (...) », a-t-il poursuivi. M. Nahas a promis à cet égard une série de mesures susceptibles de redresser la barre, dont notamment « la signature du plus grand nombre d’accords d’échanges, l’adoption des lois relatives à la concurrence, les normes de qualité et la protection de la propriété intellectuelle (...), la réactivation du rôle des Chambres de commerce (...), ainsi que le financement des expositions au Liban et à l’étranger ». Le ministre Nahas a, par ailleurs, rappelé les principaux objectifs économiques du cabinet actuel, à savoir « la stabilité financière, la réduction du service de la dette, l’amélioration des infrastructures et de l’environnement propre aux affaires et aux investissements, ainsi que le soutien à l’éducation ». De son côté, le président de l’ACB, Nicolas Chammas, a souligné le rôle primordial des commerçants dans le soutien de l’économie nationale, rappelant avoir soumis au Premier ministre et au ministre de l’Économie une liste de revendications économiques, financières et sociales comportant 18 points.
Le ministre de l’Économie et du Commerce, Nicolas Nahas, a participé hier à une conférence-débat sur le thème de la « politique économique du gouvernement et les défis du secteur commercial au Liban », organisée par l’association des commerçants de Beyrouth (ACB), en collaboration avec la Banque libano-française (BLF). À cette occasion, M. Nahas a réitéré l’engagement du gouvernement en faveur d’une dynamisation des secteurs productifs au Liban et d’une levée des obstacles à l’investissement. Il a, en parallèle, brossé un tableau de la situation actuelle, soulevant une série de points négatifs, dont les séquelles de la crise internationale, les troubles régionaux et les tensions sur le plan local. Ces éléments réunis ont entraîné, selon lui, un ralentissement économique général, « le Liban...