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Économie - Liban - Tourisme

Le taux d’occupation des hôtels s’est élevé à 67,4 % en juillet, selon Deloitte

Selon une étude réalisée par le cabinet de conseil Deloitte & Touche, le taux d’occupation des hôtels à Beyrouth s’est élevé à 67,4 % en juillet, contre 74,7 % un an plus tôt, révélant une baisse de 9,8 % de la fréquentation hôtelière sur un an. Le taux d’occupation s’était élevé à 64,5 % en juin, 56,9 % en mai, 58,3 % en avril, 47,9 % en mars, 37,4 % en février et 41,6 % en janvier, selon l’étude, contre des taux de 67,5 %, 69,1 %, 72,5 %, 52,6 %, 70,1 % et 63,8 % au cours des mêmes mois de l’an dernier.
Ce recul de l’activité hôtelière au Liban au cours des sept premiers mois de 2011 reflète sans aucun doute la détérioration de la situation politique sur le double plan local et régional.
Il convient toutefois de préciser que le taux d’occupation moyen des hôtels au Moyen-Orient s’est élevé, selon l’étude, à 64,6 % en juillet, en hausse de 8,7 % sur un an, révélant ainsi l’impact majeur des tensions locales sur l’activité des hôtels de Beyrouth.
Concernant les revenus par chambre disponible au Liban, ils ont chuté de 23,5 % en juillet, selon Deloitte & Touche, à 189 dollars. En comparaison, les revenus par chambre disponible au Moyen-Orient ont augmenté de 9,2 %, à 105 dollars au cours du septième mois de 2011.
Notons que Beyrouth et Le Caire sont les deux principales destinations incluses dans l’étude ayant témoigné d’une baisse importante de leur activité hôtelière au cours des sept premiers mois de l’année, en comparaison avec la même période de l’an dernier. Au Caire – théâtre d’un renversement de régime en début d’année –, le taux d’occupation des hôtels a chuté de 36,7 % en juillet, à 40,9 % contre 64,6 % un an plus tôt. En ce qui concerne les revenus par chambre disponible, ils ont baissé de 43,4 %, à 49 dollars, contre 87 dollars en juillet 2010. Selon le rapport de Deloitte, la capitale égyptienne est toutefois en train de lentement regagner la confiance des touristes. D’ailleurs plusieurs événements ont eu lieu dans la capitale, dont Supermarket Expo et la Cairo Fashion Exhibition.

Les pays du Golfe moins affectés
 Si ces dernières destinations ont été frappées de plein fouet par les bouleversements que connaît la région, certaines villes des pays du Golfe restent plus ou moins épargnées. À Abou Dhabi, par exemple, le taux d’occupation des hôtels a atteint 59,3 % en juillet, contre 51,8 % un an plus tôt – une amélioration teintée par un léger recul des revenus par chambre disponible (70 contre 72 dollars un an plus tôt).
Quant à Dubaï, les hôtels ont affiché un taux moyen d’occupation de près de 78 % en juillet. Cette performance soutenue a été favorisée par plusieurs évènements ayant eu lieu dans l’émirat, dont notamment le Dubai Summer Surprise ainsi que plusieurs concerts.
Enfin, à Djeddah, le taux d’occupation moyen des hôtels a augmenté de 16,1 % en juillet 2011 comparé au même mois de l’an dernier, à 78,2 % – le plus élevé dans la région –, tandis que les revenus par chambre disponible se sont élevés à 165 dollars, en hausse de 20,8 % sur un an.
Enfin, sur le plan mondial, l’Europe a dépassé l’Asie-Pacifique, les Amériques et le Moyen-Orient, en termes de taux d’occupation. Néanmoins, en termes de revenus par chambre disponible au cours du septième mois de l’année, le Moyen-Orient a largement dépassé les autres régions avec des revenus s’élevant à 123 dollars contre 93 dollars en Europe, 91 dollars dans la région de l’Asie-Pacifique et 63 dollars dans les Amériques.
Selon une étude réalisée par le cabinet de conseil Deloitte & Touche, le taux d’occupation des hôtels à Beyrouth s’est élevé à 67,4 % en juillet, contre 74,7 % un an plus tôt, révélant une baisse de 9,8 % de la fréquentation hôtelière sur un an. Le taux d’occupation s’était élevé à 64,5 % en juin, 56,9 % en mai, 58,3 % en avril, 47,9 % en mars, 37,4 % en février et 41,6 % en janvier, selon l’étude, contre des taux de 67,5 %, 69,1 %, 72,5 %, 52,6 %, 70,1 % et 63,8 % au cours des mêmes mois de l’an dernier.Ce recul de l’activité hôtelière au Liban au cours des sept premiers mois de 2011 reflète sans aucun doute la détérioration de la situation politique sur le double plan local et régional.Il convient toutefois de préciser que le taux d’occupation moyen des hôtels au...
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