Le ministre de l’Énergie Éric Besson a estimé que l’explosion est « un accident industriel ». Boris Horvat/AFP
Selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui avait activé son centre d’urgence après l’explosion survenue à la mi-journée, l’accident s’est terminé en fin d’après-midi. Le four incriminé « servait à fondre les déchets radioactifs métalliques de faible et très faible activité ».
Selon un expert de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, il contenait quatre tonnes de métaux dont la radioactivité était de 67 000 becquerels, « sans aucune mesure avec ce qui est contenu dans un réacteur ».
Sur place, un membre de la direction du site, Roland Vierne, a précisé que la déflagration ne s’était pas produite dans le four lui-même, mais dans un local où il est situé, et que des analyses effectuées autour n’avaient décelé aucune fuite. Le bâtiment n’a pas été endommagé.
« C’est un accident industriel, ce n’est pas un accident nucléaire », a précisé à l’AFP un porte-parole d’Électricité de France (EDF). « Aucune mesure de confinement ou d’évacuation » des salariés « n’a été nécessaire », a souligné le ministère de l’Intérieur.
Les organisations écologistes ont vu dans l’accident un exemple de plus des risques du nucléaire, six mois après la catastrophe de Fukushima au Japon.
Greenpeace a réclamé une « transparence totale et immédiate ».
(Source : AFP)