Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a entamé durant le week-end sa visite officielle à Paris où il est arrivé samedi en fin de journée. Cette visite, effectuée à l’invitation du président français Nicolas Sarkozy, se poursuivra jusqu’au 10 septembre. Elle sera marquée par des entretiens officiels avec le président Sarkozy et les hauts responsables français, parallèlement à des rencontres avec les pôles d’influence de la communauté libanaise en France et des visites à certaines villes françaises importantes. À son arrivée samedi à l’aéroport Charles de Gaulle, le patriarche Raï a été accueilli par l’ambassadeur du Liban en France, Boutros Assaker, l’ambassadrice du Liban à l’Unesco, Mme Sylvie Fadlallah, le représentant du Quai d’Orsay, M. Olivier Poupard, et le vicaire patriarcal maronite en France, Mgr Saïd Saïd. À son départ de Beyrouth, le patriarche avait été accompagné à l’aéroport Rafic Hariri par le ministre Chakib Cortbawi, représentant le président Michel Sleiman.
Pour sa première journée dominicale à Paris, Mgr Raï a célébré une messe solennelle en l’église Notre-Dame du Liban, en présence des ambassadeurs Assaker et Fadlallah et de nombreux pôles de la communauté libanaise en France, en sus d’une délégation de la Fondation maronite dans le monde regroupant Mme Rose Antoine Choueiri, Carole Ghosn, Charles Hajj, Hiam Chbani et Antonio Andari.
Dans son homélie, Mgr Raï a rappelé le contexte de sa visite en France, relevant que le président français a voulu maintenir une vieille coutume qui veut que tout patriarche maronite nouvellement élu est invité à effectuer une visite officielle en France afin de « renouveler les liens d’amitié, de solidarité et de coopération franco-maronites et franco-libanais ». Le patriarche a précisé dans ce cadre qu’il se livrera avec les hauts responsables français à une analyse en profondeur des problèmes auxquels est confronté le Liban ainsi que des bouleversements qui touchent certains pays du Moyen-Orient. « Je profite de cette occasion pour exprimer mes remerciements à la France pour son amitié ancestrale et pour son ferme appui à la cause libanaise et à la francophonie qui se développe au Liban dans toutes ses dimensions, a déclaré Mgr Raï. Nous remercions aussi la France pour sa participation, depuis trente ans, à la force onusienne au Liban et pour les grands sacrifices qu’elle a consentis sur ce plan ».
Hommage à Michel Eddé et à la Fondation maronite dans le monde
À l’issue de la messe, Mgr Saïd Saïd a offert un déjeuner en l’honneur du patriarche, auquel étaient conviées de nombreuses personnalités libanaises et françaises.
Prononçant une allocution à cette occasion, le patriarche Raï a rendu un vibrant hommage à l’action menée par la Fondation maronite dans le monde « afin d’aider et d’inciter les Libanais de l’étranger à inscrire leurs enfants et leurs épouses dans les ambassades libanaises ». « Le Liban résident et la diaspora forment un seul Liban, a notamment souligné le patriarche maronite. Le Liban résident représente le tronc de l’arbre et la diaspora représente les branches. Le tronc sans les branches ne représente pas grand-chose et les branches sans le tronc ne peuvent pas vivre. Nous sommes les porte-étendards d’une cause et d’un message en Orient, et nous désirons être le vrai visage du Liban. » Et de poursuivre : « Les Libanais répandus dans le monde doivent inscrire leurs enfants dans les ambassades. Le Liban est fondé sur la démocratie et il est important de maintenir l’équilibre entre les Libanais car il s’agit là d’un impératif national. »
Mgr Raï a rendu hommage dans ce cadre à l’ancien ministre Michel Eddé, président de la Fondation maronite dans le monde, pour « tout ce qu’il a accompli en faveur du Liban à tous les niveaux ». Le patriarche a également remercié le président Sarkozy et tous les responsables français pour tout ce qu’ils apportent aux Libanais, et aux maronites en particulier.
Notons qu’à l’issue du déjeuner, le patriarche maronite a conféré avec la délégation de la Fondation maronite dans le monde.
Il convient d’indiquer que dans l’avion qui le menait à Paris, samedi, Mgr Raï a eu une discussion à bâtons rompus avec les correspondants de presse qui l’accompagnaient. Évoquant la conjoncture présente dans le pays, il a notamment souligné que les concertations intermaronites et interchrétiennes qu’il a initiées récemment sous l’égide de Bkerké, et qui doivent reprendre sous peu, ont pour but de se pencher sur le problème de la diminution de la présence chrétienne dans les administrations étatiques, parallèlement à l’élaboration d’une loi électorale qui permettrait à l’électeur d’élire réellement son représentant au lieu qu’il lui soit imposé.
Je sui chrtient maronite ne au cameroun mariee a une francaise catholique ne a lourde je me suis mariee civilement au cameroun et des mon retour a beyrouth a l eglise j ais tous fait pour que mes enfants soient libanais mais on me trouve tjrs des barrieres monseigneur raii vous etes mon idole vous m avais reconcilie avec l eglise je n ais plus aucun leader politique depuis votre arrivee a la tete de notre eglise vous etes notre berger mais faites attention a l eglise recuperez vos enfants partous ou ils se trouve ps et n oubliez pas lecameroun merci.........................
13 h 54, le 05 septembre 2011