Malek el-Khoury est un homme d’affaires libanais, installé à Genève depuis plus de vingt ans. Propriétaire d’une société d’importation et de distribution et d’une épicerie, Lyzamir, il propose aux consommateurs des denrées alimentaires de plus de quatre-vingts pays. Pour lui, les problèmes rencontrés se situent à trois niveaux. Premièrement, les lois en vigueur, qui sont « sévères et strictes, notamment en ce qui concerne les emballages et les étiquetages », ce qui le pousse à « abandonner l’idée d’importer certains produits », qui pourtant pourraient être intéressants. « Les emballages, à titre d’exemple, ne doivent pas comprendre certaines variantes de polyéthylène qui rentrent dans la fabrication du plastic, explique-t-il. En ce qui concerne les étiquettes, elles doivent compter des indications dans l’une des langues nationales (allemand, français, italien et romanche). Pour pouvoir distribuer la marchandise, nous sommes obligés d’apposer des contre-étiquettes, sinon nous risquons de payer des amendes. »
Le deuxième problème concerne « certaines matières sensibles, qui sont autorisées sur le marché européen, mais pas en Suisse, comme les colorants, sachant qu’une grande partie des produits présents sur le marché mondial en contiennent, ou certaines matières de préservation ou des produits OGM ». « Je fais systématiquement analyser chaque produit nouveau que je compte introduire en Suisse, pour éviter les mauvaises surprises », confie Malek el-Khoury.
La troisième difficulté se situe au niveau « des accords conclus avec certains pays pour protéger la production locale ». « Je ne peux pas importer la labné du Liban, mais je peux importer un produit similaire de la France, constate-t-il. Si je veux faire rentrer la labné libanaise en Suisse, je dois d’abord l’exporter en France. Ce qui n’est pas intéressant, parce que le produit devient très cher. »
Familier de la loi et des procédures en vigueur, « soigneux » dans son travail et fort d’une « bonne réputation » qu’il s’est bâtie au fil des ans, Malek el-Khoury confie « savoir choisir les produits à importer ». « Dans de nombreux cas, les lois qui sont émises sous le label “de la protection du consommateur” visent souvent à protéger le marché local, note-t-il. Elles ne sont pas toujours justifiées, d’autant qu’une grande partie de ces produits est vendue sur le marché européen. »
Le deuxième problème concerne « certaines matières sensibles, qui sont autorisées sur le marché européen, mais pas en Suisse, comme les colorants, sachant qu’une grande partie des produits présents sur le marché mondial en contiennent, ou certaines matières de préservation ou des produits OGM ». « Je fais systématiquement analyser chaque produit nouveau que je compte introduire en Suisse, pour éviter les mauvaises surprises », confie Malek el-Khoury.
La troisième difficulté se situe au niveau « des accords conclus avec certains pays pour protéger la production locale ». « Je ne peux pas importer la labné du Liban, mais je peux importer un produit similaire de la France, constate-t-il. Si je veux faire rentrer la labné libanaise en Suisse, je dois d’abord l’exporter en France. Ce qui n’est pas intéressant, parce que le produit devient très cher. »
Familier de la loi et des procédures en vigueur, « soigneux » dans son travail et fort d’une « bonne réputation » qu’il s’est bâtie au fil des ans, Malek el-Khoury confie « savoir choisir les produits à importer ». « Dans de nombreux cas, les lois qui sont émises sous le label “de la protection du consommateur” visent souvent à protéger le marché local, note-t-il. Elles ne sont pas toujours justifiées, d’autant qu’une grande partie de ces produits est vendue sur le marché européen. »
Malek el-Khoury est un homme d’affaires libanais, installé à Genève depuis plus de vingt ans. Propriétaire d’une société d’importation et de distribution et d’une épicerie, Lyzamir, il propose aux consommateurs des denrées alimentaires de plus de quatre-vingts pays. Pour lui, les problèmes rencontrés se situent à trois niveaux. Premièrement, les lois en vigueur, qui sont « sévères et strictes, notamment en ce qui concerne les emballages et les étiquetages », ce qui le pousse à « abandonner l’idée d’importer certains produits », qui pourtant pourraient être intéressants. « Les emballages, à titre d’exemple, ne doivent pas comprendre certaines variantes de polyéthylène qui rentrent dans la fabrication du plastic, explique-t-il. En ce qui concerne les étiquettes, elles doivent compter des...