« C’est la fin d’une vie et le début d’un calvaire. J’ai été enfermé avec des criminels et des trafiquants qui croupissent en prison depuis 10, 20 ans... Sans désintoxication, je tentais de fuir l’horreur qu’était devenu mon quotidien. Ma souffrance était atroce. Ma peur d’être violé, battu ne pouvait être contrôlée que par la drogue. Le besoin de consommer est si fort que nous, prisonniers, ne pensons pas au lendemain, révèle Bassem, ex-détenu. La drogue s’infiltre à l’intérieur même des murs de la prison. Les idées et les moyens ne manquent pas. Lors des visites, dans le linge, les talons des chaussures, les boîtes de “labneh”, les comprimés soigneusement cachés circulent. »
L’abus de drogue dans nos prisons fait que le milieu carcéral reste à l’image de la société. Si certaines personnes sont incarcérées parce qu’elles sont toxicomanes, d’autres le deviennent. Ne devrait-on pas reconnaître qu’un nombre de mesures pourraient être prises dans nos systèmes pénitentiaires pour limiter les dégâts causés par la consommation et traiter avec succès de nombreux détenus dépendants tout en préparant leur réinsertion sociale ? La prison étant la meilleure école de la criminalité, aider les détenus à résoudre leurs problèmes liés à la drogue se révèle d’une grande nécessité. Non seulement pour leur santé mais aussi pour réduire la probabilité, dès leur sortie, de leur implication dans des crimes ou délits plus graves. Et éviter aussi que, de simples usagers, ils ne deviennent des trafiquants !
L’abus de drogue dans nos prisons fait que le milieu carcéral reste à l’image de la société. Si certaines personnes sont incarcérées parce qu’elles sont toxicomanes, d’autres le deviennent. Ne devrait-on pas reconnaître qu’un nombre de mesures pourraient être prises dans nos systèmes pénitentiaires pour limiter les dégâts causés par la consommation et traiter avec succès de nombreux détenus dépendants tout en préparant leur réinsertion sociale ? La prison étant la meilleure école de la criminalité, aider les détenus à résoudre leurs problèmes liés à la drogue se révèle d’une grande nécessité. Non seulement pour leur santé mais aussi pour réduire la probabilité, dès leur sortie, de leur implication dans des crimes ou délits plus graves. Et éviter aussi que, de simples usagers, ils ne deviennent des trafiquants !
« C’est la fin d’une vie et le début d’un calvaire. J’ai été enfermé avec des criminels et des trafiquants qui croupissent en prison depuis 10, 20 ans... Sans désintoxication, je tentais de fuir l’horreur qu’était devenu mon quotidien. Ma souffrance était atroce. Ma peur d’être violé, battu ne pouvait être contrôlée que par la drogue. Le besoin de consommer est si fort que nous, prisonniers, ne pensons pas au lendemain, révèle Bassem, ex-détenu. La drogue s’infiltre à l’intérieur même des murs de la prison. Les idées et les moyens ne manquent pas. Lors des visites, dans le linge, les talons des chaussures, les boîtes de “labneh”, les comprimés soigneusement cachés circulent. »L’abus de drogue dans nos prisons fait que le milieu carcéral reste à l’image de la société. Si certaines...