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Culture - Exposition

« Un parfum de printemps » s’expose à la galerie Alice Mogabgab

C'est une odeur de fleurs et de printemps qui se dégage des 27 toiles de Rima Amiouni exposées sur les murs clairs de la galerie Alice Mogabgab jusqu'au 27 mai.

« La fenêtre », une huile sur toile.

Elle a délibérément choisi le mois de mai pour laisser « fleurir » ses œuvres qui parlent de paysage, de fleurs et de nature morte. Cette artiste qui a vécu sept ans à Londres et plus de trois ans à New York a perfectionné son art dans les grandes écoles de Londres, mais sa source d'inspiration, elle la puise dans son environnement natal. « Toutes mes œuvres commencent par des dessins au fusain. Lorsque je suis à court d'idées et que s'installe l'angoisse, j'achète un bouquet de fleurs, une belle plante, je me pose devant ma maison et l'inspiration me revient spontanément. Tout fuse d'un jet. Je me laisse alors porter par mon imagination et les couleurs éclatent. » Elle invite le regard à se poser sur cette nature et ces grandes fleurs qui l'inspirent : lys, Jonquilles, cyclamens. Puis elle peint avec les couleurs spécifiques de chaque fleur présentée sous toutes ses formes et dans ses différents milieux. Elle privilégie les tons qui lui tiennent à cœur. Vifs, gais, forts, juxtaposés par coups de pinceaux épais, déterminés et impulsifs qui gardent l'esprit puéril de cette fleur qui l'attire. Elle joue avec les tons, noirs pour refléter la présence de la nuit dans sa toile Cyclamen la nuit ; bleus pour les petites gouttelettes qui se posent délicatement sur les pétales de sa toile Cyclamen sous la pluie. Alors qu'au début tout son travail était centré sur sa maison, son balcon, sa terrasse, aujourd'hui son espace s'est décloisonné. C'est la terrasse de sa tante, le balcon d'une amie, un jardin au Liban qui servent de base et de support à cette fleur qui s'impose et se détache par sa présence et ses couleurs.

Portraits et paysages
Si l'artiste avoue son amour pour la nature morte et les paysages, elle s'est quand même penchée sur des portraits de personnes qui l'attirent et qu'elle reproduit dans leur contexte et leur milieu. Deux grands portraits aux traits provocants et aux regards durs se détachent de l'ambiance plutôt gaie de ces grandes toiles à fleurs. « Ma mère et ma cousine », affirme l'artiste. Deux personnages qui ont marqué son été à New York il y a quelques années et avec qui elle entretient une profonde relation. « C'est de mémoire que j'ai réalisé ce tableau. J'y ai mis beaucoup d'émotions. Peindre pour moi est une grande joie. Travailler et créer les couleurs me procurent également beaucoup de bonheur. »
Elle a délibérément choisi le mois de mai pour laisser « fleurir » ses œuvres qui parlent de paysage, de fleurs et de nature morte. Cette artiste qui a vécu sept ans à Londres et plus de trois ans à New York a perfectionné son art dans les grandes écoles de Londres, mais sa source d'inspiration, elle la puise dans son environnement natal. « Toutes mes œuvres commencent par des...

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