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Le Liban dans WikiLeaks : fuites et révélations

Siniora est « le premier » à avoir exigé un cessez-le-feu en 2006

L'ancien PM Fouad Siniora.

Le bureau de presse de l'ancien Premier ministre Fouad Siniora a répondu hier, point par point, à « une campagne menée par certains médias des forces du 8 Mars sur base de documents de WikiLeaks ». Ces documents portent sur les dessous de la guerre de 2006 contre Israël, et le rôle qu'y a joué le Premier ministre d'alors.
Dans sa réponse, le bureau de presse s'est référé aux documents de WikiLeaks pour démontrer, selon lui, exactement le contraire de ce qu'affirment les détracteurs du député de Saïda. « Les articles qui se fondent sur ces rapports de l'ambassade des États-Unis n'en citent que des parties choisies arbitrairement, et qui prouvent, au contraire, la fermeté dont avait fait preuve le président Siniora dès le premier instant, puisqu'il a été le premier à avoir exigé un cessez-le-feu, dit le communiqué. C'est d'ailleurs lui qui, après le rapt des deux soldats par le Hezbollah, a repositionné le Liban comme victime et non comme agresseur. »
Le communiqué précise que la proposition en sept points était « un projet national approuvé par tous », Amal et Hezbollah inclus, et que c'est Siniora « qui a refusé le déploiement d'une force multinationale sous l'article sept des Nations unies, et a insisté pour le développement de la Finul déjà existante ».
Dans ce communiqué, Siniora dément avoir été sous l'influence des États-Unis, soutenant avoir maintes fois formulé des avis contraires à ceux de l'ambassadeur de l'époque Jeffrey Feltman, avoir « convaincu la communauté internationale de la nécessité d'un retrait israélien des terres occupées » et avoir « refusé à maintes reprises des négociations directes avec Israël ». Enfin, le communiqué estime que « ces documents de WikiLeaks montrent justement que le président Siniora a été un négociateur brillant et ferme, qui n'a pas cédé aux pressions ».
Le bureau de presse de l'ancien Premier ministre Fouad Siniora a répondu hier, point par point, à « une campagne menée par certains médias des forces du 8 Mars sur base de documents de WikiLeaks ». Ces documents portent sur les dessous de la guerre de 2006 contre Israël, et le rôle qu'y a joué le Premier ministre d'alors. Dans sa réponse, le bureau de presse s'est référé aux...