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Liban

Pour le Hezbollah, les soulèvements dans la région s’inscrivent dans le projet de la résistance

Un accueil triomphal a été réservé hier à l'ex-détenu dans les prisons égyptiennes, libéré avec les autres prisonniers du régime Moubarak, Mohammad Mansour, alias Sami Chehab, dans son village de Haddatha au Sud. Devant une foule enthousiaste, Mohammad Mansour s'est dirigé vers la tribune installée en son honneur, passant devant une unité des moujahidine et foulant un tapis rouge spécialement déployé pour lui. Très ému, l'ancien détenu a rendu hommage à Hassan Nasrallah et au peuple égyptien, tout comme il a réitéré son engagement à « lutter pour la résistance et pour contribuer à libérer les lieux saints et à aider les peuples opprimés ».
Le député hezbollahi, Hassan Fadlallah, a ensuite pris la parole pour préciser que Mohammad Mansour n'a jamais quitté la scène de la résistance, qu'il soit au Liban ou en Égypte, puisqu'il cherchait à aider les résistants à Gaza. « Il était normal, a déclaré Fadlallah, que la révolution d'Égypte libère un résistant qui aidait les Palestiniens, d'autant que le peuple égyptien s'est rangé aux côtés de la résistance en juillet 2006 ».
Tout en souhaitant au peuple égyptien de choisir le régime qu'il souhaite pour lui, le député a affirmé que « le soulèvement des populations arabes constitue une occasion réelle pour qu'elles retrouvent leur libre décision et pour qu'elles reviennent à l'esprit de la position arabe qui rejette l'hégémonie étrangère et qui refuse toute tentative de récupération américaine ». Selon Hassan Fadlallah, tous les problèmes actuels des populations de la région viennent des États-Unis et de leur politique d'appui aux régimes totalitaires qui ont écrasé et étouffé la volonté de leurs peuples. « Une fois libérés du joug des dictateurs et libres de leur choix, ces populations ne pourront qu'appuyer la cause majeure dans la région, celle de la Palestine. Pour conclure, le député a rendu hommage à la révolte du peuple libyen souhaitant que celle-ci parvienne à libérer l'imam Moussa Sadr « pour que la joie des résistants soit complète ».
Dans un autre contexte, mais toujours autour du même sujet, le ministre de l'Agriculture du gouvernement démissionnaire, Hussein Hajj Hassan, a affirmé hier que les révoltes arabes s'inscrivent dans le cadre du projet de la résistance et a invité les alliés des États-Unis à revoir leurs calculs car, selon lui, compter sur l'administration américaine ne peut qu'entraîner de nouvelles déceptions.
Hajj Hassan a dénoncé les propos confessionnels et partitionnistes tenus ces derniers temps par certaines figures libanaises « alliées des États-Unis », directement ou non, alors que selon lui, ceux qui tiennent des propos rassembleurs et en faveur de l'unité appartiennent toujours au camp hostile aux Américains. Il a aussi précisé que les alliés des États-Unis se trompent dans leurs options, car les États-Unis n'ont, dans la région, d'autre souci que la protection de leurs intérêts et d'Israël. Il a enfin insisté sur le fait que les régimes qui sont en train de tomber dans la région étaient tous les alliés des États-Unis, ce qui, selon lui, porte un coup au système américain établi dans la région, qui ne tient nullement compte des aspirations des populations.

Un accueil triomphal a été réservé hier à l'ex-détenu dans les prisons égyptiennes, libéré avec les autres prisonniers du régime Moubarak, Mohammad Mansour, alias Sami Chehab, dans son village de Haddatha au Sud. Devant une foule enthousiaste, Mohammad Mansour s'est dirigé vers la tribune installée en son honneur, passant devant une unité des moujahidine et foulant un tapis rouge...

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