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Moyen Orient et Monde - Conflit

Référendum au Sud-Soudan : risque de guerre sans un accord préalable

Les Sud-Soudanais se choisissent un hymne « national ».
« Il est évident que toute tentative d'organisation d'un référendum avant un accord acceptable entre les deux parties (Abyei et le gouvernement de Khartoum) ne pourrait que signifier un retour à la guerre », a déclaré l'ambassadeur du Soudan à l'ONU, Daffa-Alla Elhag Ali Osman.
Deux référendums doivent se dérouler le 9 janvier à Abyei et dans le sud du Soudan sur la sécession ou le maintien de l'unité du pays, conformément à un accord de paix conclu en 2005 qui a mis fin à deux décennies de guerre civile après plus de deux millions de morts.
L'ambassadeur de Khartoum a assuré que son gouvernement voulait des négociations préalables avec la région disputée d'Abyei et le Sud-Soudan avant les référendums du 9 janvier « et non la guerre que nous n'avons jamais acceptée volontairement ».
Par ailleurs, les Sud-Soudanais ont sélectionné les finalistes d'un concours d'hymne « national » à l'approche du référendum . « C'est un moment historique. Avoir un hymne national, pour moi, cela signifie que je suis maintenant libre », explique Mido Samuel, l'un des trois compositeurs dont l'œuvre à été retenue dans la nuit de dimanche à lundi parmi les 36 présentées en compétition à Juba, la capitale du Sud-Soudan.
Les trois pièces désormais en lice seront scrutées à la loupe par le gouvernement, l'armée et la présidence, a indiqué Joseph Abuk, président du comité pour l'hymne national sud-soudanais. La date de la sélection du vainqueur n'est pas connue.
Les paroles de l'hymne, rédigées par des responsables militaires et gouvernementaux, sont d'ores et déjà connues.
Elles rendent hommage aux victimes de la guerre civile entre le Nord, musulman, et le Sud, en grande partie chrétien, du Soudan. « Oh guerrier noir ! Lève-toi en silence et en respect afin de saluer la mémoire des millions de morts dont le sang a cimenté le socle de notre nation », souligne un passage de l'hymne. « Chante les chansons de la liberté avec joie.
La paix, la liberté et la justice doivent régner à jamais. »
Le Sud-Soudan se relève de plus de deux décennies d'un conflit alimenté par des différends politiques, religieux, ethniques, et économiques, qui a coûté la vie à deux millions de personnes. L'enthousiasme monte chaque jour d'un cran au Sud-Soudan à l'approche du référendum qui pourrait aboutir à la partition du plus grand pays d'Afrique et la formation d'un nouveau pays au cœur du continent.
« Il est évident que toute tentative d'organisation d'un référendum avant un accord acceptable entre les deux parties (Abyei et le gouvernement de Khartoum) ne pourrait que signifier un retour à la guerre », a déclaré l'ambassadeur du Soudan à l'ONU, Daffa-Alla Elhag Ali Osman. Deux référendums doivent se...
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