Ils seront les premiers et peut être les seuls militants qui étaient à bord à témoigner devant la commission dite "Tirkel", établie pour enquêter sur la légalité de l'assaut dans lequel neuf militants turcs avaient été tués.
Les deux hommes, Mohammed Zedan et Cheikh Hamad Abou Daabis, qui se trouvaient sur le pont du ferry Mavi Marmara lors de l'assaut par la marine israélienne, avaient dans un premier temps refusé de témoigner.
Le ferry faisait partie d'un des six navires composant le convoi pro-palestinien qui se dirigeait vers Gaza dans l'intention de briser le blocus maritime imposé par Israël.
"La commission Tirkel m'a invité au début des auditions mais j'ai refusé et j'ai envoyé une lettre pour clarifier les raisons de mon refus", a indiqué M. Zedan à l'AFP.
"J'ai expliqué que je ne voulais pas coopérer avec cette commission car elle avait été mise en place par le gouvernement, qui est partie (prenante de l'affaire). Je considère cette commission comme vide de sens et ses recommandations comme inacceptables", a-t-il indiqué.
Mais les deux témoins ont finalement changé d'avis après que les autorités israéliennes leur ont fait savoir qu'ils avaient l'obligation légale de se présenter, ont-t-ils indiqué à l'AFP.
La communauté arabe israélienne représente près de 20% de la population israélienne. Elle rassemble les descendants de 160.000 Palestiniens restés sur leur terre après la création d'Israël en 1948.
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