"La situation est toujours un peu la même qu'hier (samedi). En Ile-de France (région parisienne) on avait 35% de stations à sec ou en manque d'au moins un produit, et dans l'ouest, un petit tiers environ des stations qui posent de réelles difficultés", a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère.
Sept départements étaient toujours à court de carburant "même si la situation est un peu meilleure" dans l'Oise, au nord de la capitale, a-t-elle ajouté.
"Dans les zones Est, Sud-ouest, Nord et Sud, environ 10 et 15% des pompes sont à sec", a indiqué la porte-parole.
Pour faciliter la circulation pour ce week-end de départs en vacances de la Toussaint, le gouvernement a déclaré prioritaire l'approvisionnement des stations-service du réseau autoroutier, incité à la mutualisation des stocks commerciaux et autorisé les poids lourds à circuler le dimanche.
Evoquant une "lente amélioration" mais refusant de donner une date de retour à la normale, le ministre de l'Energie, Jean-Louis Borloo, a appelé samedi soir à la reprise du travail dans les raffineries en grève dont 11 sur 12 sont toujours à l'arrêt, affirmant que le pays était "passé à côté d'une crise d'une extrême gravité".
Le ministère de l'Energie se refuse depuis deux jours à donner d'estimation nationale du nombre de pompes touchées. Vendredi, plus de 20% des 12.300 stations du pays étaient à sec.
Dimanche matin, le conseiller social du président Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, a déclaré à la radio privée Europe 1 qu'"une station-service sur quatre" n'était "pas approvisionnée" en carburant dimanche, sans préciser si ces pompes étaient à sec ou manquant d'un ou plusieurs carburants.
Selon les sites internet sur le prix des carburants, devenus le point de ralliement des automobilistes à la recherche de stations ouvertes ces derniers jours, un peu plus d'un tiers des stations étaient encore à court de carburant.
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