De son côté, le président Sleiman a souligné, dans son intervention lors de la première séance du sommet, l'importance d'une paix juste et durable au Proche-Orient, assurant toutefois que le Liban n'acceptera aucune solution qui se ferait aux dépens du pays et de ses intérêts ou qui conduirait à l'implantation des réfugiés palestiniens sur le territoire national. Sleiman a également souligné l'attachement du Liban à la résolution 1701 et à  libérer ses territoires occupés par Israël par tous les moyens légitimes et disponibles. "Il est impossible d'aboutir à une solution actuelle et permanente au Moyen-Orient si cette dernière n'est pas globale et ne traite pas de tous les aspects du conflit, et à moins que la communauté internationale ne fasse preuve de la détermination nécessaire pour assurer les moyens de pression appropriés; tout cela afin d'aboutir à une mise en application favorisant les éléments d'une solution basée sur les résolutions internationales, la référence à la Conférence de Madrid et sur l'initiative arabe de paix dans toutes ses dispositions, surtout celles qui assurent le rejet de toute implantation des réfugiés palestiniens dans les pays arabes hôtes, dont la situation ne permet pas une telle implantation", a ajouté le chef de l'État.

Le président libanais, qui a été élu vice-président du 13e sommet de la francophonie, a ensuite signé avec le secrétaire général de l'OIF, Abdou Diouf, "la charte linguistique française" qui a pour but de promouvoir la langue française, faisant ainsi du Liban le premier pays signataire.

Près de 40 chefs d'État et de gouvernement ainsi que plus de 2 000 délégués se sont retrouvés à Montreux pour cette rencontre. La cérémonie solennelle d'ouverture a démarré à 10h30 (08h30 GMT) après l'accueil officiel des délégations par la présidente de la Confédération helvétique Doris Leuthard.