"Le Coran permet au musulman de cacher la vérité au chrétien et de parler et agir contrairement à ce qu’il pense et croit", "le Coran donne au musulman le droit de juger les chrétiens et de les tuer par la djihad (guerre sainte)", soutient-il dans une intervention écrite (et non prononcée dans la Salle du synode) rendue publique vendredi.
Aux yeux de Mgr Beylouni, "les musulmans ne reconnaissent pas la liberté religieuse, ni pour eux ni pour les autres".
Le synode sur le Moyen-Orient est réuni jusqu'au 24 octobre au Vatican sous la présidence du pape Benoît XVI.
Mgr Beylouni ajoute que le musulman aborde le "dialogue avec cette supériorité et avec l’assurance d’être victorieux". Selon lui, discuter "sur les dogmes" entre chrétiens et musulmans s’avère impossible.
Cependant, "devant tous ces interdits" qui émanent du Coran, Mgr Beylouni assure qu’il ne faut "certainement pas" supprimer le dialogue entre musulmans et chrétiens.
Le prélat libanais estime ainsi qu’il convient de choisir, pour le dialogue, des "thèmes abordables" ainsi que des "interlocuteurs chrétiens capables et bien formés, courageux et pieux, sages et prudents".
Ces propos interviennent alors que, de l'avis même des évêques de cette région, le dialogue chrétiens-musulmans est indispensable pour préserver la présence chrétienne et parvenir à la paix au Moyen-Orient.
La région compte 20 millions de chrétiens dont 5 millions de catholiques sur 356 millions d'habitants.
Le dialogue islamo-chrétien a été officiellement initié en 1965 après le concile Vatican II.
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