« Les efforts déployés pour discréditer, nuire ou retarder le travail du tribunal ne doivent pas être tolérés et ceux qui y contribuent n'ont pas le souci de la justice ni des intérêts du Liban », a ainsi affirmé Brooke Anderson, adjointe de l'ambassadeur US à l'ONU, s'adressant au Conseil de sécurité. « Nous sommes préoccupés par la multiplication des déclarations destinées à nuire au TSL », a renchéri le représentant permanent de la Grande-Bretagne, Mark Lyall. Son homologue français, Gérard Araud, lui, a fait écho, indiquant que Paris s'inquiétait des « tensions actuelles, en particulier en ce qui concerne le tribunal ».
Quant à l'ambassadeur russe, Vitali Tchourkine, il a mis en garde contre toute « politisation » des activités du TSL.
Des sources diplomatiques rapportées par l'agence Reuters indiquent que ces déclarations sont « clairement » adressées à Damas et au Hezbollah.