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Liban

Boujouk : La connaissance étant la seule richesse..., je compte en abuser

« Il y a 2 000 ans, dans son œuvre La Providence, Sénèque a dit : "Il ne faut pas se plaindre de la destinée et, quoi qu'il advienne, en prendre son parti et tourner toute aventure à son avantage. Ce qui compte, ce n'est pas ce qu'on endure, mais la manière de l'endurer, a déclaré Élie Boujouk. En ma septième année d'incarcération, dont quatre d'efforts constants et de travail intensif, je décroche ma licence en histoire, option relations internationales. Quatre ans de sueur, de nuits blanches, de cervelle surchauffée pour en arriver là. Quatre ans de gagnés sur la perte de temps en prison.
Au début de ma peine, j'aurais pu choisir le chemin le plus facile, le plus simple, celui de devenir bagnard en bonne et due forme, et le rester pour le restant de ma vie, même après ma remise en liberté. Non, j'ai refusé de rentrer dans le moule imposé (...) Je me tiens aujourd'hui devant vous non comme un prisonnier, même si je le suis, mais comme un étudiant décrochant sa licence en histoire, en la présence de personnes que, un jour, j'aurai l'honneur d'appeler confrères.
Mais mon parcours ne s'arrêtera pas là ! Je continuerai mes études. Aujourd'hui n'est qu'une première étape. La connaissance étant la seule richesse que je puisse me permettre, je compte en abuser. J'espère que ma volonté de changer, dont je fais preuve aujourd'hui avec l'aboutissement de mes études, puisse avoir un poids au regard des instances juridiques. Ce cimetière des vivants qu'est la prison ne tuera pas en moi l'espoir de sortir avant la fin de ma sentence de dix-huit ans. »

« Il y a 2 000 ans, dans son œuvre La Providence, Sénèque a dit : "Il ne faut pas se plaindre de la destinée et, quoi qu'il advienne, en prendre son parti et tourner toute aventure à son avantage. Ce qui compte, ce n'est pas ce qu'on endure, mais la manière de l'endurer, a déclaré Élie Boujouk. En ma septième...
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