La municipalité de Mtein, où le scandale d'une carrière vient d'éclater ces dernières semaines, a répondu hier à un communiqué publié par le ministre de l'Environnement Mohammad Rahhal au lendemain du sit-in de protestation organisé dimanche par la municipalité. Celle-ci a considéré hier que « la réponse du ministre au sujet de la carrière à Mtein ne tient pas compte de la longue souffrance de ce village avec les carrières ». « Notre mouvement officiel et populaire avait pour but d'éloigner du village un très grand danger qui menaçait les nappes phréatiques et de mettre un terme à un crime écologique », poursuit le texte.
Rappelons que cette carrière avait commencé à fonctionner avec un permis, mais que celui-ci a été révoqué par le Haut Conseil des carrières après le tollé provoqué par l'ouverture du site. La polémique avec le ministre a porté sur le délai de 15 jours accordé aux propriétaires du site, qui devait être consacré à la réhabilitation, mais a été employé pour vider les stocks.
Au cours de ce délai, précise le communiqué de la municipalité, « l'exploitation du site s'est poursuivie sur une superficie bien plus importante que les 800 mètres carrés cités dans la demande de permis, et des quantités de matières qui devraient être autorisées pour une année ont été extraites en un jour ».
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La municipalité de Mtein, où le scandale d'une carrière vient d'éclater ces dernières semaines, a répondu hier à un communiqué publié par le ministre de l'Environnement Mohammad Rahhal au lendemain du sit-in de protestation organisé dimanche par la municipalité. Celle-ci a considéré hier que « la...