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Liban

Contentieux FL-LBC : Daher perd une manche

Le premier juge d'instruction de Beyrouth Fady Anaïssi a émis son acte d'accusation hier au sujet de la plainte déposée par les Forces libanaises contre la direction actuelle de la LBC pour mauvaise foi, fraude et fuite de capitaux. Il a recquis une peine de prison, pouvant aller jusqu'à trois ans, contre le PDG de l'entreprise, Pierre Youssef Daher, et Raïf Saïd Boustany, membre du conseil d'administration. Le premier juge d'instruction a également émis des actes d'accusation à l'encontre de la LBCI et des entreprises qui s'y rattachent, notamment la XWZ, la LBCI, la Lebanese Media Company, la LBC Plus, la LBC Sat, la PAC et la LBC Overseas.
Il les a déférées devant le juge pénal unique de Beyrouth.
Le juge Anaïssi a émis un non-lieu à l'égard de Marcel Youssef Daher, Randa Camille Saad, Roula Camille Saad, Rima Camille Saad, Imane Camille Saad, Maroun Oscar Jazzar, Salaheddine Nizam Osseirane et Marwan Sélim Kheireddine pour manque de preuves.
Dans le jugement, les motifs de la plainte du président du comité exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, ont été repris. Geagea avait souligné qu'en 1985, année de la fondation de LBC, Daher et Boustany ainsi que l'avocat Samy Nouma s'étaient partagé les actions d'une société anonyme et que tous les trois avaient souligné, dans une lettre datée de 1986 et adressée au responsable presse des FL, qui était à l'époque Karim Pakradouni, que chacun d'eux n'est que le propriétaire fictif des actions et qu'il est prêt à les céder sur première demande.
Ont également été repris les propos de Daher, selon lesquels un accord oral avait eu lieu entre lui et M. Geagea en 1992 stipulant la vente de la LBC de Geagea à Daher après que ce dernier eut notamment payé les dettes des FL s'élevant à la somme de cinq millions de livres. Geagea avait refusé à l'époque cet accord parce qu'il n'avait plus la qualité de vendeur.
Geagea de son côté avait indiqué qu'il n'était pas au courant de la création de la LBCI jusqu'en 2006, à l'issue de sa libération de prison.
Dans un communiqué publié en soirée, le PDG de la LBC a estimé que cette bataille judiciaire n'est pas relative aux actions de la compagnie, mais se rapporte à une volonté de mainmise sur le journal télévisé et les émissions politiques. Il a souhaité que dans l'avenir, la justice soit neutre, affirmant qu'il est sûr de son droit et qu'il va finir par gagner le procès. Cette bataille, a-t-il encore dit, est une batille pour la liberté d'expression et la liberté de la presse, une presse qui ne cède en aucun cas à l'information orientée. Aujourd'hui, à midi 15 minutes, le vice-président du comité exécutif des Forces libanaises, Georges Adwan, tiendra une conférence de presse relative à ce sujet.
Le premier juge d'instruction de Beyrouth Fady Anaïssi a émis son acte d'accusation hier au sujet de la plainte déposée par les Forces libanaises contre la direction actuelle de la LBC pour mauvaise foi, fraude et fuite de capitaux. Il a recquis une peine de prison, pouvant aller jusqu'à trois ans, contre le PDG de l'entreprise, Pierre Youssef Daher, et Raïf...
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