M. Geagea a qualifié de « positive » l'absence de veto sur la présence de personnalités politiques au déjeuner officiel de Baabda, contrairement à ce qui s'était produit lors du sommet libano-saoudo-syrien entre le président Michel Sleiman, le roi Abdallah et le président Bachar el-Assad. Il s'est également félicité du contact téléphonique entre le président iranien et le roi d'Arabie à la veille du début de la visite d'Ahmadinejad.
Samir Geagea a indiqué ne posséder aucune information au sujet d'une éventuelle réunion entre les forces du 14 Mars et le président iranien, précisant qu'il n'avait pas d'objection, personnellement, à le rencontrer. Concernant l'absence de toute poignée de main entre les deux hommes, M. Geagea a précisé que « lors de l'entrée du chef de l'État iranien dans la salle, tout le monde était déjà assis, et qu'il n'y avait donc pas de possibilité de lui serrer la main ».
Samir Geagea a par ailleurs réitéré sa position au sujet de l'inexistence de « faux témoins » (tant que l'acte d'accusation ou même le jugement final n'ont pas été dévoilés), estimant que le cours suivi par le Conseil des ministres avait été positif. « Nous souhaitons que toutes les séances du Conseil des ministres se déroulent de cette manière », a-t-il ajouté.